Ligue 1 : le communiqué incendiaire de Bastia

Par Matthieu Margueritte
3 min.

Le week-end dernier, le SC Bastia s'est incliné 2 buts à 1 sur le terrain de l'Olympique Lyonnais. Une défaite que les Corses ont eu du mal à digérer. En cause, un penalty généreux accordé aux Gones et deux expulsions. Des faits de jeu qui avaient d'ailleurs débouché sur des propos assez limites de l'entraîneur bastiais François Ciccolini en conférence de presse. Des dires auxquels Jean-Michel Aulas avait répondu. Mais aujourd'hui, le SCB en a remis une couche en publiant un communiqué sur son site officiel où il demande des comptes aux instances dirigeantes de la Ligue 1.

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*«A la 47ème minute du match Lyon-Bastia disputé ce samedi, Jean-Louis Leca a été expulsé pour une faute totalement inexistante sur le joueur Nabil Fekir. Or, comme ont pu le constater à l’aide des différents ralentis des centaines de milliers de téléspectateurs et de nombreux observateurs impartiaux, notre gardien n’a en rien fauché l’attaquant international. C’est au contraire ce dernier qui, après avoir délibérément marché sur le pied de notre gardien, simule grossièrement un plongeon qui a hélas abusé M.Schneider et ses assistants. Une fois de plus durement impacté par les décisions arbitrales qui n’ont pas manqué de galvauder la rencontre, notre club n’entend pas aujourd’hui commenter à l’infini les différents faits de jeu à son détriment, sur lesquels il y aurait pourtant beaucoup à redire. (...)

Nos questions sont donc les suivantes :

  • Comment M. Schneider peut-il toujours pondre, a posteriori et avec tous les éléments techniques disponibles en sa possession, un rapport totalement à rebours de celui de l’ensemble des observateurs ? Pour quelle raison y inclure que « le joueur a quitté le terrain lentement »? Comment interpréter cette attitude si ce n’est de s’être payé Jean-Louis Leca et Bastia ?

  • L’admission par certains arbitres qu’ils ont pu se tromper ou qu’ils ont pu être grugés est elle limitée aux cas Imbula et Balotelli ? Ou bien en dehors de ces cas, et à l’instar de l’infaillibilité pontificale, peut-on parler aujourd’hui d’une infaillibilité arbitrale de fait ?

  • Vis-à-vis de qui, en dehors de leur hiérarchie, les arbitres seront-ils concrètement comptables de ces erreurs qui ont des répercussions énormes pour l’avenir sportif et économique de nos clubs ?

  • Enfin, nous attendons cette semaine une réponse claire à des questions claires : la commission de discipline de la LFP qui est traditionnellement saisie le jeudi suivant les rencontres de l’examen des cartons rouges, a-t-elle oui ou non et concrètement la possibilité de revenir sur un rapport complémentaire d’arbitre ? L’issue de l’audience en ce cas est-elle donc connue d’avance, ou les clubs ont-ils réellement, sur la base d’images nettes, la possibilité de faire annuler une erreur et une injustice manifestes ?»* Ambiance.

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