Arbitrage vidéo : scène surréaliste en Bundesliga

Par Matthieu Margueritte
2 min.
Mainz 05 @Maxppp

Hier Mayence a battu Fribourg sur le score de 2 buts à 0. Mais la victoire de l'équipe receveuse a été marquée par une incroyable décision liée à l'arbitrage vidéo.

Hier soir avait lieu une rencontre qui, en temps normal, n'aurait pas vraiment fait les gros titres de la presse européenne. Mayence recevait en effet Fribourg pour un duel de mal classés en Bundesliga. Une rencontre qui a finalement eu une incroyable résonance au-delà des frontières allemandes. En effet, si Mayence s'est imposé sur le score de deux buts à zéro, les joueurs entraînés par Sandro Schwarz doivent une partie de leur succès à une décision pour le moins inédite.

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Dans un match où, jusque-là, rien de spécial n'était à signaler, l'arbitre de la rencontre, M. Guido Winkmann, sifflait la mi-temps. Mais alors que les deux formations regagnaient leur vestiaire sur le score de 0-0, ce fut le tournant du match. Alerté par l'assistance vidéo (VAR), Winkmann a alors fait revenir les 22 acteurs sur la pelouse ! La raison ? Marc-Oliver Kempf a été jugée d'une main coupable dans la surface de réparation. Résultat : penalty sifflé pour Mayence que s'est chargé de transformer Pablo De Blasis.

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Un penalty inédit

Une scène surréaliste qui a ensuite été suivie par un autre épisode marquant. Mécontents de la programmation des matches le lundi soir, les supporters de Mayence ont alors recouvert les buts de papier toilette, retardant ainsi d'une dizaine de minutes le coup d'envoi de la seconde période marquée par le doublé de De Blasis en toute fin de match. Une rencontre rocambolesque dont se serait bien passé le chef de l'arbitrage vidéo allemand Lutz Michael Fröhlich. Interrogé à la fin du match, ce dernier a en effet concédé que, s'il ne regrette pas le choix de l'arbitre, la manière de faire a été quelque peu déroutante.

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«Ce sont des scènes qui, au final, ne sont pas bonnes. Ça n'aide pas beaucoup quand vous parlez d'une décision qui est correcte. Ce n'était pas amusant, concernant la façon de faire. Mais à ce moment, il n'était pas possible d'agir différemment. Il y avait beaucoup de sifflets durant la rencontre, la communication était difficile. La chose la plus importante est que l'arbitre ait été averti. Il a analysé la situation avant d'arriver à la conclusion qu'il y avait penalty». Un cas qui n'est pas près de faire changer d'avis les anti VAR.

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