Bayern : Rummenigge change son fusil d'épaule au sujet du PSG

Par Alexis Pereira
2 min.
Rummenigge rêve de Superligue européenne @Maxppp

Longtemps critique à l'égard du Paris SG, Karl-Heinz Rummenigge, président du conseil d'administration du Bayern Munich et président de l'Association des Clubs Européens (ECA), semble avoir revu son jugement comme il l'explique dans les colonnes de L’Équipe.

« Je ne peux pas imaginer que le Paris SG puisse répondre aux critères du fair play financier. Nous avons tous entendu le buzz au sujet de son contrat avec le Qatar, d’environ 200 M€ par saison. J’espère que Michel Platini prendra sérieusement les choses en main au 1er juillet. (...) C’est un véritable test pour l’UEFA ». Voilà le genre d'amabilités que Karl-Heinz Rummenigge déclarait au sujet du Paris SG en septembre 2014, souhaitant ardemment que le club de la capitale soit sanctionné. Aujourd'hui, le président du conseil d'administration du Bayern Munich semble s'être quelque peu calmé à l'heure d'évoquer le cas du quadruple champion de France en titre, comme en témoigne sa dernière interview accordée à L’Équipe.

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«Lors du tirage au sort de la phase de groupes de la Ligue des champions en août dernier, j'ai eu une longue discussion avec Nasser (Al-Khelaïfi). Je le trouve fort sympathique et nos relations sont bonnes. Il va prochainement intégrer le conseil de l'ECA (association des clubs européens) que je préside. Nos modes de travail sont complètement différents. Nous, nous devons nous autofinancer. Pour le moment, cela fonctionne et j'espère que ce sera le cas encore de longues années. C'est à nous d'être créatifs et d'anticiper, notamment en matière de transferts», a-t-il déclaré. Critique il y a peu, celui qui également président de l'Association des Clubs Européens (ECA) apprécie les efforts et la progression des Rouge-et-Bleu.

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«Ce sont simplement deux modes de fonctionnement différents. Avec leurs droits télé faramineux, les clubs anglais ne sont plus aussi dépendants de leurs propriétaires qatariens ou russes. Mais même mon collègue parisien a modifié son modèle économique. À ses débuts, ce n'était que le Qatar et désormais il y a aussi les droits télé qui sont plus importants que chez nous. Au PSG, il n'y avait qu'une source de revenus. Désormais, il y en a plusieurs», a-t-il conclu. Satisfait et admiratif de la stratégie mise en place par son concurrent parisien ces derniers mois, le Bavarois semble donc prêt à l'accepter à la table des plus grands. Une preuve de plus du chemin parcouru par les pensionnaires du Parc des Princes depuis l'arrivée de QSI en 2011.

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