Hoffenheim nomme le plus jeune entraîneur de l’histoire de la Bundesliga

Par Rodolphe Koller
2 min.
Hoffenheim @Maxppp

Le club allemand d'Hoffenheim vient d'établir un nouveau record en nommant le plus jeune entraîneur de l'histoire de la Bundesliga, à 28 ans...

Actuel 17e de Bundesliga et donc relégable à 5 points du Werder Brême, barragiste provisoire, Hoffenheim doit relever la tête urgemment. Avec seulement deux victoires depuis le début de la saison, plus faible bilan du présent exercice, il faudra un sacré électrochoc pour sortir la formation du Bade-Wurtemberg du pétrin dans lequel elle s'est fourrée. Sauf que la démission hier de son entraîneur néerlandais Huub Stevens (62 ans) pour raisons médicales n'arrange pas vraiment les Bleu-et-Blanc.

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Une solution a dû être trouvée dans la précipitation, et c'est finalement l'entraîneur des U19 du club, Julian Nagelsmann, qui a été nommé, et ce jusqu'en 2019. Son palmarès se limite pour le moment à un titre national avec les U17 d'Hoffenheim. Il faut dire que l'homme est encore tout jeune ! Du haut de ses 28 ans, il est le plus jeune entraîneur à avoir jamais pris place sur un banc en Bundesliga. Rien que ça. Et si la nouvelle a fait grand bruit outre-Rhin, c'est que la procédure n'est pas franchement courante. À titre de comparaison, le benjamin de la Ligue 1, Willy Sagnol, a déjà 38 ans, quand la moyenne des techniciens de Ligue 1 est de 50 printemps.

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Sur la scène européenne, les exemples sont là aussi plutôt rares. On retiendra l'épopée héroïque du Hongrois Lippo Hertzka, qui ira chercher le titre en Liga avec le Real Madrid en 1932 sans perdre le moindre match, le tout au même âge. Pourtant, et malgré l'immense pression engendrée par sa promotion, ni le club allemand ni le néo-coach ne s'inquiètent outre-mesure. «Nous voulions rester centrés sur le club et nous appuyer sur les personnes les plus impliquées», explique la direction. «Je relève un sacré défi que la situation actuelle de l'équipe au classement alourdit bien sûr encore. Mais cela ne me fait pas peur du tout. Je suis prêt...», lance quant à lui Nagelsmann, combatif. Une vertu dont il aura bien besoin pour aller chercher le maintien...

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