Il y a un an et demi, il qualifiait à lui tout seul le Bayern Munich pour la finale de la Ligue des Champions. Aujourd'hui, Ivica Olic ne décolle pas du banc de touche et pourrait réclamer un départ cet hiver.
« Bravo, il a été supérieur, il court plus vite et plus longtemps que tout le monde. Il a dû avoir tout ce qu’il faut pour être le joueur merveilleux qui hier nous a éliminés presque à lui tout seul ». Qu’il semble loin le temps où Jean-Michel Aulas, frustré de l’élimination par le Bayern Munich en Ligue des Champions, laissait poindre ses soupçons sur la nature de la performance d’Ivica Olic. Nous étions le 28 avril 2010 et le Croate avait inscrit un triplé qui sonnait le glas des ambitions lyonnaises.
Un an et demi plus tard, Olic ne soulèverait pas la moindre part d’interrogation chez le président rhodanien. Car il n’est plus que l’ombre de l’attaquant spectaculaire qu’il était lors de la saison 2009-2010. Longuement blessé lors du dernier exercice, il a fait son retour en août dernier pour venir semer le trouble dans la hiérarchie des attaquants. Du moins l’espérait-il. Malheureusement pour lui, Mario Gomez empile les buts et l’entraîneur Jupp Heynckes ne lui offre que quelques miettes.
« Je pense toujours que je vais jouer. J’ai été longtemps blessé, peut-être dois-je être encore un peu plus patient. Toutefois, je me sens bien et j’ai toujours dit que je ne serais pas heureux si je ne jouais pas. (…) Si je vois que je n’obtiens pas de temps de jeu, je devrais penser à changer d’air », a confié Olic à Goal. Villarreal est intéressé et plusieurs autres formations devraient suivre. En fin de contrat en juin prochain, Olic ne sera pas exagérément retenu par le Bayern. Qui profitera de la bonne affaire ?
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