Le Bayern Munich s’attaque encore à l’équipe de France après la nouvelle blessure de Lucas Hernandez

Par Alexis Pereira
3 min.
Bayern Munich Lucas Hernández Pi @Maxppp

Sorti blessé à la cheville contre l'Olympiacos Le Pirée (2-3, 3e journée de Ligue des Champions), Lucas Hernandez a vu le Bayern Munich s'en prendre à nouveau au staff de l'équipe de France.

La tuile. Peu avant l'heure de jeu, Lucas Hernandez était obligé de quitter ses partenaires du Bayern Munich sur la pelouse de l'Olympiacos Le Pirée (2-3, 3e journée de Ligue des Champions). Verdict : une blessure à la cheville. «Lucas a ressenti de fortes douleurs à l'intérieur de la cheville», a confirmé Niko Kovac, le coach munichois, en conférence de presse d'après-match. Le premier diagnostic n'est pas franchement rassurant, l'international tricolore ayant quitté le stade sur des béquilles. «Le Docteur Müller-Wohlfarth (médecin du club) a posé un premier diagnostic, cela durera plusieurs semaines», a ainsi regretté le directeur sportif du club allemand Hasan Salihamidzic au micro de Sky Sport en Allemagne à l'issue de la rencontre.

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Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il était particulièrement remonté contre l'équipe de France et son staff, qui ont fait jouer l'intégralité de la rencontre contre la Turquie (1-1, éliminatoires Euro 2020) au gaucher malgré sa récente blessure au genou. «Karl-Heinz-Rummenigge (président du club) est intervenu la semaine dernière avant que le joueur aille dans l'équipe nationale, mais je n'ai pas aimé le fait qu'il joue de toute façon. Le Dr. Müller-Wohlfarth est un expert en la matière. Je ne veux blâmer personne, mais il faut faire confiance à des personnes comme le Dr. Müller-Wohlfarth», a lâché le dirigeant bavarois. En clair, si les deux lésions n'ont visiblement pas de lien direct, le Bayern pointe tout de même du doigt Didier Deschamps et ses équipes pour avoir insisté et donné du temps de jeu à un élément, recruté cet été pour 80 M€, qui n'était pas en pleine possession de ses moyens.

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La hache de guerre n'est pas enterrée...

Une nouvelle pique que le sélectionneur national n'appréciera pas forcément, lui qui s'était plaint de cette ingérence des clubs. «Je comprends, les clubs sont dans leur droit, je ne suis pas là pour faire n'importe quoi, mais il y a eu un peu d'exagération. Il y a une pression qui est mise, ça va même au-delà. C'est malsain par moments, le joueur se retrouvant en porte-à-faux. Ce sont eux qui payent les joueurs, il y a un conditionnement psychologique pas évident. Ils sont dans leur droit, mais il y a des limites à ne pas dépasser, je ne vais pas entrer dans les détails, mais il y a eu exagération, nous sommes professionnels, nous sommes un staff professionnel compétent. Je ne prends pas de risques avec qui que ce soit», avait-il lâché au micro de RTL et M6.

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Et pourtant, tout semblait rentré dans l'ordre entre les deux parties, puisque, Kovac, en conférence de presse vendredi dernier, avait tenu à calmer le jeu. «Avec Didier Deschamps, tout est OK. Il était convenu avec le staff technique de l’équipe de France que Lucas ne dispute qu’un match sur les deux prévus. Il a pu affronter la Turquie sans ressentir le moindre contrecoup. Je suis heureux qu'il ait pu jouer ce match. Il est revenu en pleine forme à Munich», expliquait-il avant de le titulariser face à Augsbourg (2-2, 8e journée de Bundesliga). Une chose est sûre, les prochaines listes de DD promettent d'être scrutées de très près du côté de l'Allianz Arena...

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