PSG : que faut-il craindre du Bayer Leverkusen ?

Par Alexis Pereira
2 min.
Bayer 04 Leverkusen Sidney Sam @Maxppp

Le Paris SG a hérité du Bayer Leverkusen en huitièmes de finale de Ligue des Champions. Que doit-il craindre de l'écurie allemande ? Découverte.

Luis Figo, ambassadeur de la finale de la Ligue des Champions cette année qui se tiendra à Lisbonne en mai, a placé le Bayer Leverkusen sur la route du Paris SG pour les huitièmes de finale. Un tirage que souhaitait le président de la formation allemande Michaël Schade. «Paris, ce serait l'idéal. Pour nos supporters, qui pourraient effectuer un voyage dans une ville merveilleuse. En plus, l'évolution de ce club est très intéressante. Et voir Zlatan Ibrahimovic fouler la pelouse de la BayArena constituerait quelque chose d'extraordinaire», expliquait-il dans les colonnes de L'Équipe.

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Il était donc aux anges une fois le sort jeté. « Pour nos fans, c'est très excitant de jouer contre le Paris Saint-Germain ! Nous sommes très excités d'aller à Paris pour ce match ! », a-t-il lancé. Le directeur sportif du club, l'ancien Marseillais Rudi Völler, est lui plus mesuré dans son analyse. «Tous les clubs qui nous étaient proposés étaient des adversaires compliqués. Nous sommes outsiders. Mais si nous affichons notre meilleur visage, avec respect et confiance, alors nous aurons certainement une petite chance», a-t-il expliqué à Kicker. Mais que doit vraiment craindre le PSG de l'actuel deuxième de Bundesliga ?

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Les Allemands se sont qualifiés en sortant d'une poule composée de Manchester United, du Shakhtar Donetsk et de la Real Sociedad avec 10 points. Les hommes de Sami Hyypiä, bien organisés, dégagent une belle homogénéité. Habituée à attaquer à outrance, cette formation a appris, grâce à son coach finlandais, à se rééquilibrer. Si la défense, où évolue une ancienne connaissance de Ligue 1 Emir Spahic, paraît parfois friable, notamment sur le côté gauche où Emre Can, un milieu de terrain de formation, joue les utilités, le reste du collectif est assez intéressant, à l'image du capitaine Simon Rölfes.

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Quelques individualités ressortent néanmoins : le gardien international Espoirs allemand Bernd Leno, le renard des surfaces Stefan Kiessling (13 buts toutes compétitions confondues depuis le début de la saison), l'ailier droit Sidney Sam (5 passes décisives en Bundesliga) et le feu-follet sud-coréen Son Heung-min (2 offrandes en Ligue des Champions). Dans l’incapacité de lutter avec le Bayern Munich pour le titre, le Bayer peut néanmoins rêver de la deuxième place pour laquelle il bataillera avec le Borussia Dortmund. S’il reste une belle écurie, il a parfois du mal avec l’air des sommets. Sa double confrontation avec MU en phase de poules est là pour le prouver (4-2, 5-0). Le PSG sait donc ce qu’il lui reste à faire pour ne pas se faire surprendre…

Avec notre correspondant en Allemagne, Tobias Feldhoff

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