Info FM, CdF : à la découverte de Mohamed Soly, l’un des héros de l’AS Cannes

Par Alexis Pereira
3 min.
Cannes Mouhamed Soly @Maxppp

Ce mercredi 26 mars, à 18h45, l'AS Cannes défiera l'En Avant Guingamp en quart de finale de Coupe de France, avec l'espoir de réaliser un nouvel exploit. Un rendez-vous particulier pour l'attaquant cannois Mohamed Soly.

C'est la belle aventure de la saison en Coupe de France. L'AS Cannes s'est hissée en quart de finale après avoir notamment éliminé l'AS Saint-Étienne et Montpellier. Un exploit dont s'est rappelé Mohamed Soly (24 ans) pour Foot Mercato. «C'est bien, on a créé l'exploit contre Montpellier, on est content. En plus, à titre personnel, je rentre, je fais une passe décisive pour Belkacem Zobiri, je suis vraiment content pour toute l'équipe et pour moi aussi», a-t-il confié évoquant les quarts de finale. «Il ne faut pas faire le match avant, même si on y pense forcément un petit peu. On essaye de se concentrer uniquement sur le championnat pour l'instant parce que c'est l'objectif principal. Sur un match, tout est encore possible. Avec cette équipe, on a eu la chance d'arriver jusqu'ici. C'est déjà un très très beau parcours. Si on gagne, c'est merveilleux. Si on perd, ce n'est pas trop grave», a-t-il expliqué.

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Au prochain tour, c'est l'En Avant Guingamp qui se présentera face aux hommes de Jean-Marc Pilorget. Un adversaire particulier pour l'attaquant cannois puisqu'il a été formé chez les Rouge-et-Noir. «J'ai joué là-bas pendant huit ans. C'est le coach Gourvennec qui m'a vraiment lancé et m'a beaucoup fait progresser. Il m'a protégé en me disant que si je continuais à travailler, je pourrais atteindre un très bon niveau. Je suis simplement déçu de ne pas avoir eu de seconde chance. C'était très difficile. Je me suis accroché, je me suis battu. Ça a été dur. On a mis beaucoup de temps à digérer, avec ma famille. Quand je vois les collègues à la télé, ça me fait mal. Mais j'ai appris beaucoup de choses là-bas et je ne regrette absolument pas d'être passé par ce club familial et chaleureux qui m'a permis de devenir professionnel. Maintenant, c'est du passé. Aujourd'hui, je suis à Cannes, je suis content de rejouer. Ce sont des expériences à prendre. Alors j'ai pris. J'ai continué à travailler comme un fou, je n'ai rien lâché», a-t-il expliqué. Sans aucun sentiment de revanche, il souhaite simplement continuer à se faire plaisir après un début de parcours semé de pépins physiques et d'embûches, notamment un passage en Bulgarie, à Chernomorets, «où l'on sait ce qu'il se passe lorsqu'on est blessé et qu'on ne joue pas».

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Le Sénégalais, auteur de 2 réalisations en 4 apparitions en CFA depuis son arrivée au mercato d'hiver, rêve de ramener l'ASC en National en fin de saison, quitte à ne pas jouer à son poste naturel. « La priorité reste le championnat. On s'est bien repris, on arrive à enchaîner, on est dans une bonne dynamique en ce moment. On travaille beaucoup à l'entraînement, on reste très sérieux. Tant qu'il y a moyen, on ne veut pas laisser passer cette possibilité d'accéder au National. Les nouveaux joueurs qui sont arrivés en janvier, moi le premier, ont trouvé les automatismes avec le reste du groupe. Le travail qu'on a effectué cet hiver commence à payer. Il faut continuer comme ça pour rester au contact des équipes de tête jusqu'au bout. Je suis très content de rejouer, de me sentir bien, de ne pas avoir de pépins. Je retrouve le rythme, les sensations. Même si je ne joue pas forcément à mon poste, je peux toucher des ballons, rentrer, frapper, participer au jeu. Ma position n'est pas le plus important. Ce qui compte pour moi, c'est d'aider l'équipe», a-t-il conclu, en toute humilité. La tête dans les étoiles mais les pieds sur terre, comme Mohamed Soly, Cannes peut continuer à rêver.

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