OL - Quevilly : les notes du match

Par La Rédaction FM
9 min.
Olympique Lyonnais Lisandro López @Maxppp

L'Olympique Lyonnais remporte son premier titre depuis quatre ans ! Les Gones ont en effet disposé de Quevilly en finale de la Coupe de France (1-0), grâce à un but de Lisandro. Claude Puel en avait rêvé, Rémi Garde l'a fait, permettant donc aux Rhodaniens de connaître à nouveau l'ivresse d'un sacre.

Remake de David contre Goliath en finale de la Coupe de France, le modeste Quevilly défiant le septuple champion de France, l'Olympique Lyonnais. Et d'entrée de jeu, c'est l'ogre rhodanien qui se met en évidence, mais sur un bon centre de Lacazette, Lisandro (5e) reprend le cuir de la tête sans trouver le cadre. Les Gones maîtrisent leur sujet, et Lisandro (12e) enchaîne un contrôle orienté suivi d'un tir qui s'en va toucher le poteau. Mais l'USQ joue crânement sa chance, et Jouan (14e) répond par une frappe de loin qui passe au-dessus de la cage de Lloris. Et si Lovren (18e) sort sur civière, l'OL reprend sa marche en avant et, sur un bon mouvement collectif, Källström (21e) tente sa chance du droit, sans lui non plus trouver le cadre. Källström, d'une merveille de transversale, lance ensuite Lacazette (23e) dans la profondeur. Ce dernier élimine ses vis-à-vis, le gardien, et tire, mais sa frappe est repoussée sur sa ligne par un défenseur normand.

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Et à force de multiplier les coups de boutoir, les pensionnaires du Stade de Gerland finissent par percer le verrou de Quevilly. Lacazette excentré côté droit se retourne et centre pour Lisandro (28e) dont la reprise trouve le chemin des filets. 1-0 pour l'Olympique Lyonnais, Licha et sa bande ont fait le plus dur. Pas de quoi pour autant se reposer sur leurs lauriers et, dans leur nouveau maillot au scapulaire, les Lyonnais continuent à se créer des occasions nettes de but. Suite à un bel effort de Cissokho, Gourcuff puis Gomis (37e) s'essayent du gauche, sans réussir à marquer. Et au retour des vestiaires, même combat. Un tir dévié de Lacazette (50e) trouve la barre transversale, la reprise qui suit de Lisandro étant déviée en corner. Mais Quevilly ne s'en laisse pas compter, et Laup (66e) prend de vitesse la défense rhodanienne avant de déclencher un tir surpuissant, que Lloris dévie sur sa barre transversale. L'OL sort à nouveau les crocs et, sur un bon débordement de Cissokho, Gomis (78e) reprend le cuir du gauche, mais sa tentative n'est pas cadrée. Briand (86e) part ensuite seul au but, mais le portier normand parvient à détourner le ballon. Score final 1-0, l'Olympique Lyonnais retrouve enfin le goût d'un succès qui lui avait tourné le dos quatre saisons durant. Un titre et une Ligue Europa assurée, l'OL pourra désormais se concentrer sur la quête du podium en championnat pour décrocher la Ligue des Champions.

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L'homme du match : Lisandro (7) : alors qu'il faisait l'unanimité depuis son arrivée à l'OL, Licha a connu quelques difficultés ces derniers temps, nettement moins à son avantage et enchaînant les prestations insipides. Mais la plus célèbre barbe de tout le championnat sait se montrer décisive quand il le faut, et c'est en finale de la Coupe de France que le joueur a choisi de faire la différence, offrant la victoire aux siens d'une reprise limpide. Le leader lyonnais a montré la voie, inscrivant la première ligne à son palmarès chez les Gones.

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Olympique Lyonnais :

  • Lloris (6) : dans un match maîtrisé par l'OL, le gardien de but n'a pas eu grand-chose à se mettre sous la dent. Les Normands étant timorés, l'international tricolore s'est retrouvé au chômage technique, avant de dévier un tir surpuissant sur sa barre transversale. Le talent du portier numéro un chez les Bleus a encore fait la différence.

  • Réveillère (6) : solide comme souvent, le latéral a fait le métier. L'arrière droit a fait jouer son expérience pour mettre à mal son vis-à-vis. Parfait défensivement, il s'est montré un tantinet discret sur le plan offensif.

  • Cris (6) : très critiqué cette saison, le Policier a sans doute mis un point d'honneur à briller dans cette finale. Et le défenseur brésilien a maîtrisé son sujet dans ce match, solide dans les duels et propre dans chacune de ses relances.

  • Lovren (non noté) : finale de courte durée pour le Croate. Sur un duel aérien a priori anodin, le défenseur s'est visiblement blessé à la réception, sortant sur civière. Remplacé à la 18ème minute par Koné (6). À l'image de Cris, le Burkinabé a tenu en respect les Normands, jouant sur ses qualités de lecture des trajectoires et de puissance.

  • Cissokho (6,5) : pas très en vue dans cette deuxième partie de saison, le joueur s'est montré convaincant dans cette finale. Faisant preuve de bonne volonté, il s'est battu, étant par ailleurs très disponible offensivement et se retrouvant à l'origine de quelques occasions de l'OL.

  • Gonalons (7) : sobre mais efficace, le récupérateur a fait son match. Grattant un nombre incalculable de ballons, il a joué sobrement, se contentant de passes simples mais précises, permettant au jeu lyonnais de se développer.

  • Källström (6,5) : le Suédois a été performant devant Quevilly. La patte gauche du milieu de terrain a fait des ravages, lui qui a approvisionné ses coéquipiers en transversales précises, se montrant utile dans la construction du jeu. Petit bémol sur ses coups de pied arrêtés.

  • Gourcuff (6,5) : donnez lui un maillot au scapulaire, et Gourcuff présente immédiatement un visage séduisant ! Le meneur de jeu a réalisé un match plein, impeccable techniquement, aussi bien dans ses contrôles que dans ses transmissions, et se retrouvant impliqué dans de nombreuses occasions de son club. Remplacé par Grenier (67e).

  • Lisandro (7) : voir ci-dessus.

  • Lacazette (7) : le grand espoir de l'OL a prouvé à Rémi Garde qu'il était bien plus qu'un simple remplaçant. Dans tous les bons coups, il a multiplié les déboulés dans son couloir droit. Percutant, l'ailier a fait de sacrées misères à ses adversaires, auteur de beaux tirs et de bons centres, dont un qui s'est avéré décisif à l'attention de Lisandro.

  • Gomis (5) : de tous les joueurs offensifs de l'OL, c'est la panthère qui s'est retrouvée le moins en évidence. S'il a fait le boulot dans son travail dos au but, l'attaquant a fait preuve de maladresse dans le dernier geste, se privant d'inscrire un but. Remplacé par Briand (81e).

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US Quevilly :

  • El-Kharroubi (7,5) : non seulement il était dans un très grand soir mais en plus, il avait la baraka. Impérial dans ses sorties aériennes (9e, 14e, 27e, 34e, 47e), il a également eu une chance incroyable, sauvé à deux reprises par ses montants sur une frappe de Lisandro (11e) et sur une autre contrée de Lacazette qui est venue s'écraser sur sa transversale. Sur l'ouverture du score, il réussit une excellente sortie dans les pieds de Lacazette mais ne parvient pas à se saisir du ballon et laisse le jeune Lyonnais centrer à destination de Lisandro qui marque de volée dans le but vide (28e). Encore une sortie supersonique dans les pieds de Gomis (72e) et un arrêt réflexe sur une frappe de Briand (86e) qui avait la balle de K.O. au bout du pied.

  • Vardin (4) : il avait fort à faire ce soir face à Lisandro et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il a souffert. Souvent en retard, souvent battu, il a laissé beaucoup trop de liberté et d'espace à son virevoltant vis-à-vis qui s'y est engouffré allègrement. D'ailleurs la plupart des occasions lyonnaises sont venues de son côté gauche. Mieux en seconde période, il sauve sur sa ligne un ballon brûlant de Lisandro (50e).

  • Weis (7) : après un début de match souffreteux qui l'a vu rater plusieurs relances et se trouer face à Lisandro qui a touché du bois (11e), il s'est bien repris pour jouer les pompiers de service à plusieurs reprises. Un sauvetage décisif devant Gourcuff (20e) et un autre miraculeux face à Lacazette qui avait tiré dans le but vide après un slalom dans la défense normande. Des interventions tranchantes, quelques ballons récupérés et une belle présence athlétique, notamment sur les ballons aériens. Averti en fin de match (78e).

  • Beaugrard (6) : le capitaine normand a montré l'exemple et essayé de faire la loi dans sa surface. Un centre de Lacazette repoussé dès la 2e minute, des duels remportés face à Lisandro et Lacazette (32e) et une belle présence aérienne notamment dans son duel face à Gomis.

  • Vanoukia (6,5) : s'il a souffert en début de match face à la vivacité de Lacazette, il s'est vite repris et a été impeccable jusqu'au coup de sifflet final. Des duels remportés à la pelle, face à Cissokho (7e), Gourcuff (8e) et Lacazette (10e, 40e), une agressivité de tous les instants et surtout un apport offensif indéniable.

  • Jouan (6) : il a essayé de mettre de la vitesse dès le début de match en déclenchant un bon rush qui l'a vu éliminer trois adversaires dès la 3e minute. Un bon centre dans la surface (6e), une superbe frappe à 30 mètres juste au-dessus du but de Lloris (13e) et ensuite plus grand chose. Très peu en réussite sur ses coups de pied arrêtés (30e, 45e), il a ressurgi en seconde période pour faire bénéficier son équipe de sa bonne conservation de balle et de sa relance appliquée.

  • Diarra (4) : dans une position de sentinelle devant la défense, il a beaucoup souffert entre interventions ratées (4e) et passes manquées (6e, 46e) et n'a que trop rarement réussi à relancer proprement les premiers ballons face au pressing de Gonalons et Kallstrom. Remplacé par Ouahbi (77e).

  • Capelle (5) : positionné côté gauche, il a eu beaucoup de mal à s'exprimer offensivement face aux vagues lyonnaises incessantes qui l'ont obligé à beaucoup défendre. Touché dès la 5e minute sur une grosse semelle de Gonalons qui aurait pu être sanctionnée, on l'a trop peu vu ensuite si ce n'est sur un centre repoussé (32e) et une récupération dans les pieds de Lisandro (33e). Un peu mieux en seconde période, il a joué plus haut et a essayé d'offrir des solutions.

  • Laup (6,5) : toujours disponible, il s'est baladé sur toute la largeur du terrain pour offrir des solutions. Vif, rapide, il a tenté de dynamiser le jeu de son équipe et a été un des rares joueurs normands à créer des problèmes à la défense lyonnaise. Volontaire et combatif, il n'a jamais lâché et a été tout proche d'égaliser sur une frappe monstrueuse du pied gauche détournée sur sa barre par Hugo Lloris (66e). Touché dans un contact avec Kallstrom, il est remplacé par Ayina (82e), double buteur en quarts de finale face à Marseille.

  • Valero (3) : en position de neuf et demi derrière l'attaquant, il a eu un mal fou à exister. Peu de ballons touchés, une flopée de mauvais choix et énormément de ballons perdus. Décevant, il est remplacé par Herouat (57e), héros de la demi-finale face à Rennes et auteur d'une bonne rentrée.

  • Colinet (4,5) : un match difficile pour l'avant-centre de Quevilly très isolé à la pointe de l'attaque normande. Il a essayé de faire jouer ses partenaires par son jeu dos au but et ses décrochages et a brillé de la tête, mais son manque de vitesse et de percussion lui a été fatal face à une bonne défense lyonnaise.

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