PSG - Nantes : les notes du match

Par La Rédaction FM
9 min.
PSG Edinson Roberto Cavani Gómez @Maxppp

Ce n’est pas ce mercredi soir que l’on saura réellement si le Paris Saint-Germain est redevenu le rouleau-compresseur qu’il était la saison dernière. Face à une équipe nantaise peu inspirée et visiblement à court physiquement, les Rouge-et-Bleu n’ont pas eu à forcer pour s’imposer à domicile (2-0) et se qualifier ainsi pour les quarts de finale de la Coupe de France.

Le Paris Saint-Germain est encore en lice dans toutes les compétitions. Et à moins d’une semaine d’un huitième de finale de Ligue des Champions face à Chelsea, les Franciliens se présentaient au Parc des Princes ce mercredi soir, pour y défier le FC Nantes en 8e de la Coupe de France. Pour l’occasion, Laurent Blanc remaniait quelque peu son onze de départ, titularisant Douchez, Cabaye, Rabiot, ou bien encore Bahebeck, tandis que Marquinhos retrouvait lui l’axe de la défense afin de faire souffler un Thiago Silva sollicité ces dernières semaines.

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Et c’est d’ailleurs l’un de ces joueurs qui se distinguait le premier, Bahebeck (15e) trouvant les gants de Dupé sur une frappe un peu trop écrasée. Mais les titulaires habituels reprenaient finalement les choses en main et, sur un coup franc lointain signé David Luiz, ce diable de Cavani (19e) coupait astucieusement la trajectoire de la balle d’un léger coup de tête suffisant pour prendre à défaut le portier nantais. 1-0, Paris virait en tête. Et sans être particulièrement brillants, les Rouge-et-Bleu s’offraient même le 2-0.

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Profitant d’une sortie ratée des deux points de Dupé, Cabaye (34e) se jetait pour catapulter le cuir au fond d’une cage vide. Le deuxième acte était lui triste en occasions, Nantes ne parvenant pas à inquiéter le PSG, tandis que les hommes de Laurent Blanc géraient eux leur avance. Et si Djilobodji (77e) puis Bammou (78e) décochaient deux bonnes frappes, Douchez ne tremblait pas et captait par deux fois la balle sans s’affoler. Score final 2-0, Paris n’a pas tremblé et n’a pas eu à s’employer outre mesure pour se qualifier en quarts de finale. Oui, le PSG est encore en lice sur quatre tableaux.

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L’homme du match : Edinson Cavani (6) : repositionné dans l’axe alors que Zlatan n’a pas été aligné d’entrée, l’attaquant uruguayen, peu inspiré ces derniers matches, n’aura pas mis bien longtemps à trouver la faille. En détournant de la tête un coup franc lointain de David Luiz, El Matador se rappelait au bon souvenir de ses détracteurs, prouvant qu’il pouvait encore assumer avec brio son rôle de renard des surfaces. Peu en vue dans le premier acte par ailleurs, ses mouvements et bons services aux abords de la surface ont permis aux siens de se montrer dangereux en seconde période.

PSG :

  • Douchez (5) : partie très tranquille pour le portier remplaçant du PSG. Hormis des interventions faciles à négocier devant Bedoya (27e), Djilobodji (77e), et Bammou (78e), l’ancien Rennais n’a pas eu à s’employer. Plus spectateur qu’acteur dans un match largement dominé par son équipe.

  • van der Wiel (6) : le latéral néerlandais a fait son match. Jamais mis à mal dans son couloir, il a par ailleurs su apporter une aide à ses centraux pour limiter les offensives nantaises. Offensivement, il s’est également signalé avec quelques bons centres, l’un d’entre eux ayant amené le deuxième but de Cabaye (34e).

  • Marquinhos (6) : aligné en latéral sur ses dernières sorties, le Brésilien retrouvait l’axe ce soir pour laisser souffler Thiago Silva. Résultat, une prestation sérieuse : de bonnes interventions dans les airs comme au sol, des relances propres et une vigilance de tous les instants, l’ancien Romain, s’il n’a pas croulé sous le travail, a toujours répondu présent.

  • David Luiz (6) : à l’origine du premier but des siens, son coup franc ayant profité à Cavani (19e), l’international auriverde n’a pas toujours été à son aise derrière. Sous pression, il a fait quelques mauvais choix et a été l’auteur de maladresses qui auraient pu coûter cher, n’étant pas gage de sérénité pour l’arrière-garde francilienne. S’est ressaisi dans le second acte dans le registre défensif, pour se montrer plus rassurant.

  • Digne (5) : très en vue aux avant-postes, lui qui s’est comme à son habitude beaucoup projeté pour proposer des solutions à ses partenaires offensifs, il fut l’un des Parisiens les plus en vue sur l’entame de match, à l’instar de son centre parfait pour Bahebeck (15e). A baissé le pied par la suite, s’avérant plus discret.

  • Cabaye (6) : une bonne partie de la part de l’ancien de Newcastle. Son pressing intense sur les porteurs a permis au PSG de récupérer des ballons, tandis qu’il a doublé la mise en profitant d’une sortie ratée de Dupé (34e). Sans doute touché, il a dû céder sa place à la pause à Verratti (6). Le jeune italien a poursuivi l’œuvre de son prédécesseur, y ajoutant une plus grande implication dans la construction du jeu.

  • Thiago Motta (6) : promu capitaine en l’absence du duo Thiago Silva-Ibrahimovic, le milieu italien a assumé son rôle en montrant l’exemple sur le pré. S’il n’a pas toujours été inspiré et a limité ses prises de risque, il a assuré ses transmissions, signé quelques ouvertures soignées à l’instar de celle à destination de Digne (15e), et n’a perdu que peu de ballons. Propre et efficace. Remplacé par Matuidi (65e).

  • Rabiot (5) : il a l’allure nonchalante, mais ses déplacements ont fait du bien au milieu de terrain. Juste dans ce qu’il a entrepris, sans pour autant paraître déterminant, le numéro 10 parisien du soir s’est fendu d’un travail de l’ombre. Bon à la récupération et impliqué.

  • Bahebeck (5) : titularisé ce soir, l’ancien Valenciennois a été le premier parisien a se signaler face au but, avec une tentative trop centrale pour tromper Dupé (15e). A su amener le danger par la suite, sans toujours faire preuve de justesse (39e). Quelques maladresses donc, mais une évidente bonne volonté. Remplacé par Lucas (72e).

  • Cavani (6) : voir ci-dessus.

  • Lavezzi (5) : l’Argentin avait livré des signaux positifs face à Rennes. Mais son retour en forme ne s’est pas confirmé sur le premier acte, qu’il a traversé tel un fantôme. Peu servi, il ne s’est pas montré sur le front de l’attaque, ne retrouvant du mordant qu’au retour des vestiaires, pour faire régulièrement la différence sur son côté. Bilan mitigé.

Nantes :

  • Dupé (2) : sale soirée pour le gardien de but nantais. Face à la folle armada parisienne, le dernier rempart tout juste âgé de 21 ans a visiblement perdu ses moyens. Pas dans son match, il a été l’auteur de quelques approximations, dont l’une lui a été fatale, sur une sortie des deux points complètement loupée, offrant sur un plateau le but du 2-0 à Cabaye. De là à dire qu’il s’est laissé duper par la trajectoire du ballon…

  • Cissokho (4,5) : match aux deux visages pour le latéral sénégalais. S’il a plutôt été intéressant offensivement, se montrant disponible dans son couloir et adressant quelques bons centres, l’arrière droit a en revanche peiné derrière. Souvent dépassé, il a souffert, à l’image de ce carton jaune dont il a écopé pour une faute grossière sur Cavani au retour des vestiaires.

  • Vizcarrondo (3,5) : l’habituel roc de l’arrière-garde des Canaris n’a pas eu le rendement escompté face aux attaquants du PSG. Le Vénézuélien a manqué sa partie, lui qui est à créditer d’erreurs peu communes chez lui, avec des prises de balle manquées et quelques ballons rendus directement à ses vis-à-vis. Manque de communication avec son gardien sur le deuxième but parisien.

  • Djibolodji (4,5) : à l’image de son compère de l’axe, il n’a pas réalisé le plus grand match de sa carrière en Jaune et Vert, loin de là. Plus discret qu’à l’accoutumée, celui qui revient tout juste de la CAN est impliqué sur le premier but francilien, lui qui se troue au marquage de Cavani. Quelques bonnes relances tout de même.

  • Veigneau (3) : l’arrière gauche nantais a souffert, et c’est peu de le dire. Visiblement pas dans son assiette, le latéral a multiplié les approximations défensives, prenant le bouillon face à ses adversaires directs. Souvent pris de court dans son couloir, il n’a jamais vraiment su trouver la parade, et n’a pas non plus apporté d’un point de vue offensif.

  • Gomis (4,5) : s’il n’a pas été particulièrement transcendant, difficile de reprocher quoi que ce soit à l’ancien joueur de Valenciennes. Le milieu défensif a eu le mérite de se battre, ne lâchant rien à la récupération et tentant de gratter quelques ballons de-ci de-là. Néanmoins pas franchement utile à la construction du jeu.

  • Deaux (4,5) : l’autre demi-défensif des Canaris n’a pas été dans un grand soir. C’est d’ailleurs lui qui, pour une faute grossière et largement évitable sur Rabiot, offre le coup franc du premier but parisien. S’est ensuite un peu repris, et a évité de commettre des fautes bêtes dans son propre camp. Mais trop peu pour mettre en difficulté l’entrejeu des Rouge-et-Bleu.

  • Bedoya (5,5) : le milieu offensif américain a été combattif. Aidant ses coéquipiers défensivement, Bedoya s’est bien appliqué à respecter les consignes de coach Der Zakarian. Il n’a pas non plus oublié ses tâches offensives, lui qui a eu la meilleure occasion des siens, d’une tête néanmoins pas assez appuyée pour tromper la vigilance d’un Douchez on ne peut plus tranquille.

  • Veretout (6) : sans doute le seul Nantais à avoir réellement été au niveau ce soir. Le métronome a réalisé une prestation tout à fait satisfaisante, toujours disponible pour ses partenaires de jeu, et appliqué techniquement, lui qui n’a eu que peu de déchets. Mais à 2-0, la messe étant dite, l’espoir tricolore a cédé sa place, remplacé par Bammou (60e), qui a eu une occasion de but (78e).

  • Nkoudou (4) : la pile électrique nantaise n’a que trop peu su faire valoir ses qualités ce soir. Lui, d’ordinaire si virevoltant, n’a pas franchement existé dans la partie, incapable de mettre en difficulté van der Wiel. Dommage, tant il peut faire des différences quand il le veut. En revanche assez appliqué défensivement, un moindre mal.

  • Gakpe (3) : placé seul en pointe ce soir, celui qui s’apprête à rejoindre le Genoa cet été a, comme la plupart de ses coéquipiers, été décevant ce soir. Seul un bon débordement, et un contre favorable sur un mauvais tacle de Marquinhos, lui ont permis de se montrer. Pour le reste, pas grand-chose à signaler, pour celui qui a été maîtrisé sans trop de difficultés par l’arrière-garde parisienne. Remplacé par Iloki (74e).

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