PSG-OM : Adil Rami en remet une couche sur l'arbitrage

Par Constant Wicherek
2 min.
Olympique Marseille Adil Rami @Maxppp

Avant de retrouver le Paris Saint-Germain en Coupe de France ce mercredi, Adil Rami était présent en conférence de presse. Il est une nouvelle fois revenu sur l'attitude de l'arbitre de la rencontre de dimanche (0-3).

Demain, le Paris Saint-Germain accueillera l'Olympique de Marseille en quart de finale de la Coupe de France. En conférence de presse ce mardi, Adil Rami, le défenseur phocéen, s'est présenté devant les médias. Il est revenu sur la rencontre de dimanche entre les deux formations (3-0) et sur l'attitude de l'arbitre qui est loin d'avoir plu au central marseillais. Rappelons, à toutes fins utiles, que Neymar est sorti sur blessure, ce qui pourrait lui coûter quelque temps d'absence.

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« Je ne parlerai pas d'agacement à propos de leur attitude (au joueur du PSG, ndlr). C'est plus au niveau de l'arbitrage. J'ai discuté avec Monsieur Bastien, il était ouvert à la discussion, j'ai apprécié. Il faut pouvoir aller au contact. Neymar ? C'est bien qu'il soit en Ligue 1. J'en veux plus à l'arbitre de couper le jeu toutes les trente secondes. Je me souviens d'une action : on est en bloc haut, on presse Neymar et lui lève les bras et dit qu'il est bousculé, mais c'est le jeu qu'il y ait des contacts. L'arbitre ne doit pas rentrer là-dedans. C'est un match d'homme. Là, c'était l'arbitre qui a adouci le Classico », a commencé par expliquer Adil Rami avant d'expliquer qu'il souhaite que les hommes en noir cessent de se laisser berner.

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« Si le ballon est entre les deux tu n’as pas à réfléchir, tu l'envoies en l'air, avec du respect, attention »

« Il y a protéger et protéger. Quand je vois Neymar ou Cavani, qui font partie des meilleurs joueur du monde. Je veux faire mon job et aller au duel. Ce n'est pas dans mon but de leur faire mal. Il y a des arbitres qui ne comprennent pas et tu ne peux pas rentrer dans un périmètre d'un mètre et ce n'est pas la meilleure solution. Il a admis que parfois il a été dur dans nos duels. Le classico a été doux. Je ne me dis pas que je vais leur casser une jambe. En tant que joueur ce qu'on veut c'est se confronter à ce style de joueurs. Paris, c'est un rival et non pas un ennemi, mais j'ai envie d'aller au duel à 100% c'est frustrant de pas pouvoir y aller comme on veut le faire, tout en respectant l'adversaire », a-t-il poursuivi.

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Enfin, Adil Rami a expliqué avoir vu des images des Classiques d'antan et que les duels étaient bien plus rugueux. «Après j'ai vu certaines images de certains joueurs comme Éric Di Meco. Tu donnes ton corps à la science s'il y a faute, l'arbitre siffle. Mais tu n’y vas pas pour lui casser la cheville, il a une famille, des ambitions. Mais si le ballon est entre les deux, tu n’as pas à réfléchir, tu l'envoies en l'air, avec du respect, attention », a-t-il enfin conclu. Que les Parisiens soient prévenus, Adil Rami arrive avec le couteau entre les dents.

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