Coupe du Monde 2014 : l’équipe type des huitièmes de finale

Par La Rédaction FM
5 min.
James Rodriguez encore décisif @Maxppp

Adieu la phase de poules, place aux choses sérieuses ! Après huit matches de haut vol, ils ne sont plus que huit. C'est donc le moment pour nous de vous proposer notre équipe type des huitièmes de finale.

Cette première salve de matches à élimination directe a tenu toutes ses promesses avec des duels haletants. Entre le festival Keylor Navas, le bijou de James Rodriguez ou le rêve de Bryan Ruiz, Foot Mercato vous propose un onze composé des meilleurs joueurs de ces huitièmes de finale.

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  • Navas (Costa Rica) : si le Costa Rica est l’immense surprise de cette Coupe du Monde, il le doit en grande partie à son gardien. Auteur d’un premier tour exemplaire, le portier de Levante a été tout simplement monstrueux face à la Grèce. Ses arrêts décisifs (28e, 37e, 48e) auront permis aux siens de rester dans la course. Ses parades dans le money time auront tout simplement sauver sa patrie de l’élimination. Et ne parlons pas de ce tir au but stoppé, envoyant son pays au septième ciel… et en quart de finale.

  • Zuñiga (Colombie) : à l’image de sa sélection, la fusée colombienne marche sur tous ses adversaires depuis le début de ce Mondial. Omniprésent dans son couloir droit, il a allié présence offensive et solidité sans faille. Les attaquants brésiliens seront-ils les premiers à mettre à mal le latéral du Napoli ?

  • Varane (France) : affaibli par une gastro-entérite, le jeune central français n’était pas au mieux avant d’affronter les puissants attaquants nigérians. Et pourtant, associé à Laurent Koscielny, il a réussi une très belle performance. Tout en sobriété, comme à son habitude, il a su faire la part des choses, alternant dégagements en catastrophe et relances plein de maîtrise quand la situation le permettant. Du tout bon, on y est désormais habitué.

  • Medel (Chili) : avec son profil inhabituel pour un défenseur central (1,71m seulement), le joueur de Cardiff a réussi une Coupe du Monde exemplaire. Et face au Brésil, il n’a pas failli, en imposant un impact physique impressionnant aux attaquants auriverdes et en muselant l’intenable Neymar. Au bout du rouleau, il sera remplacé durant la prolongation et ne pourra que constater, impuissant, l’élimination des siens.

  • Rojo (Argentine) : critiqué depuis le début du Mondial et considéré comme le point faible de l'Argentine en défense, Marcos Rojo a enfin réalisé une prestation pleine face à la Suisse. Beaucoup de disponibilité, une hargne qui ne se dément pas et enfin plus de précision dans ses transmissions. Malheureusement pour lui, averti en fin de rencontre, il ne disputera pas le quart de finale contre la Belgique.

  • Herrera (Mexique) : si le Mexique a finalement dû céder face aux coups de boutoir des Pays-Bas, les Aztèques ont longtemps entrevu un exploit retentissant. Et ce, grâce à la nouvelle partition de premier choix de son jeune milieu de terrain Hector Herrera. Comme depuis le début du tournoi, le joueur du FC Porto a mis à mal Nigel de Jong et les siens, alliant présence à la récupération et génie dans l’orientation du jeu. Malheureusement, cela n’aura pas suffi et le Mexique rentre à la maison.

  • Pogba (France) : le seul rayon de soleil en première mi-temps pour la France contre le Nigeria. Et surtout le but qui a libéré tout un pays en seconde période. Pogba a enfin livré son premier grand match de la Coupe du Monde, élu homme de la rencontre par la FIFA. Quelque peu critiqué depuis le début, il a répondu de la meilleure des manières et devrait démarrer titulaire contre l'Allemagne.

  • Di Maria (Argentine) : non, Messi n'est pas seul à porter le destin de l'Argentine sur ses épaules. Il dispose d'un fidèle lieutenant, qui lui a volé la vedette hier soir face à la Suisse. Di Maria a surtout offert la qualification à sa sélection dans les dernières minutes de la prolongation, non sans avoir longtemps essayé de trouver la faille au cours de la rencontre. Récompensé de ses très nombreux efforts, il a fait fructifier la passe de Messi.

  • J. Rodriguez (Colombie) : quelle Coupe du Monde du Monégasque ! Elu meilleur joueur du premier tour par la FIFA, James a de nouveau frappé, et de quelle manière. Sa demi-volée en pivot sous la barre de Muslera restera sans aucun doute l’un des plus beaux buts du Mondial, et de la saison. Son doublé face à l’Uruguay envoie son pays disputer le premier quart de finale de son histoire. Meilleur buteur de l’histoire de la Colombie en Coupe du Monde, James domine aussi le classement des buteurs de la compétition. Prochain test pour le jeune crack de 23 ans : le Brésil, vendredi.

  • A. Sanchez (Chili) : jusqu’au bout de la séance des tirs au but, le Chili a cru pouvoir éliminer le Brésil de « sa » Coupe du Monde. Il faut dire que les Chiliens ont réellement tenu la dragée haute à Neymar et compagnie, et ce, grâce à un autre Barcelonais. Alexis Sanchez a de nouveau été étincelant, un véritable poison pour l’arrière-garde brésilienne. Son but aura fait trembler toute une nation.

  • B. Ruiz (Costa Rica) : pour atteindre son impensable rêve de quart de finale de Coupe du Monde, le Costa Rica a pu compter sur un gardien infranchissable. Mais le Costa Rica s’en est aussi remis à un joueur offensif de classe mondiale, étincelant dans ce tournoi. Bryan Ruiz a parfaitement assumé son rôle de capitaine, avec une présence sans faille dans toutes les combinaisons des siens. Et en plus, il a inscrit le but le plus important de l’histoire de sa sélection, d’un magnfiique plat du pied. Le rêve peut continuer, aux Pays-Bas de se méfier.

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Banc : Howard, Holebas, Aguilar, De Bruyne, Messi

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