Avec déjà un pied en huitième de finale, la Colombie avait pour objectif ce soir de consolider sa première place, alors que le Japon se devait de l’emporter pour espérer sortir des poules. Une mission brillamment accomplie pour la formation de José Pekerman qui a fait la différence en seconde période.
Loin d’être la plus belle affiche du Mondial, ce Colombie - Japon n’en reste pas moins décisif quant au choix du deuxième de ce groupe C. Avec 6 points, la Colombie avait déjà fait un très grand pas pour les huitièmes de finale. Un match nul ce soir, assurait aux hommes de José Pekerman la première place du groupe. De l'autre côté, les Japonais, troisièmes avant le coup d’envoi, devaient espérer un faux-pas de la Côte d’Ivoire de Didier Drogba et étaient dans l’obligation d’obtenir leur première victoire pour atteindre le prochain tour. C’est donc dans cette optique là que la formation d’Alberto Zaccheroni entamait la rencontre. Mais l’envie ne fait pas tout, et les Colombiens prenaient rapidement l’ascendant dans le jeu, remportant de nombreux duels et portant le ballon régulièrement dans le camp adverse, Jackson Martinez nous régalant par des gestes de grande classe (9e).
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Après une entame délicate, les Japonais commençaient enfin à sortir la tête de l’eau et Keisuke Honda écrasait sa frappe pour ce qui était la première réelle tentative de la rencontre (9e). Le joueur de Schalke 04, Atsuto Uchida, envoyait à son tour un message fort à David Ospina avec un superbe tir lointain qui rasait la transversale du portier de Nice (14e). Un temps fort finalement coupé net puisque Konno se voyait logiquement sanctionné d’un penalty après avoir précipitamment taclé Adrian Ramos dans la surface (16e). Une aubaine pour Cuadrado, qui ne s’est pas fait prier pour transformer la sentence d’une lourde frappe plein axe (16e). La formation japonaise tentait bien de se relancer et le Mancunien Shinji Kagawa s’en allait mettre Ospina à contribution d’un joli tir à ras-de-terre (26e). Dominateurs, et joueurs, les Japonais proposaient une copie séduisante face à des Colombiens retranchés dans leur camp. Honda alertait le portier adverse sur un malicieux coup-franc qui frôlait le poteau (33e), avant qu’Okubo ne s’essaye à un incroyable retourné acrobatique qui fuyait le cadre (37e). Beaucoup d’occasions manquées qui auraient pu permettre à la Colombie de tuer le match sur contre, par l’intermédiaire de Ramos (42e). Mais il en était autrement, Okazaki offrait au Japon une égalisation méritée d’une superbe tête plongeante (45e +1), juste avant la pause.
Après une première mi-temps très animée, les Colombiens retrouvaient le terrain avec d’autres intentions et ambitions. Les entrées combinées de James Rodriguez et Carbonero donnaient tout de suite plus de tranchant aux offensives des Sud-Américains (49e, 53e). Une domination colombienne que finissait par logiquement conclure l’avant-centre du FC Porto, Jackson Martinez, d’un tir croisé du gauche (55e). Mais le Japon ne se laissait pas démoraliser et le Milanais Honda s’illustrait une nouvelle fois d’un coup-franc lointain boxé par Ospina (64e), tandis qu’Okazaki voyait dans la foulée sa reprise à bout portant flirter avec le but colombien (65e). La formation de Pekerman profitait quant à elle des espaces pour placer quelques contres assassins, l’un d’eux terminant au fond des filets grâce à l’insaisissable Martinez, réalisant un enchainement crochet du droit-frappe du gauche de toute beauté (83e). Pour la belle histoire, le gardien de but Faryd Mondragon faisait son entrée en fin de rencontre en lieu et place d’Ospina, devenant à 43 ans le joueur le plus âgé à prendre part à un match de Coupe du Monde. Une rencontre qui devenait étriquée, conclue par James Rodriguez, d’un subtil ballon piqué sur Kawashima (90e). 4-1 score final, trois victoires en trois matches pour la Colombie, qui réalise un sans faute.
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