Coupe du Monde : que sont devenus ces éphémères espoirs ? (1/4)

Cela fait deux semaines que la Coupe du Monde a démarré, avec déjà quelques surprises et autres scores fleuves à la clé. Le spectacle est au rendez-vous et, à n’en pas douter, risque d’être encore plus exceptionnel dans les jours à venir. Comme souvent dans ce genre de compétitions, des joueurs vont à n'en pas douter se révéler. Car, au fil des décennies, bon nombre d’éléments ont connu des campagnes de Mondial tout bonnement hallucinantes, se montrant sous leur meilleur jour, avant finalement de retomber dans l’anonymat le plus total ou presque.

La preuve avec Tomas Brolin. Lors de la fameuse Coupe du Monde disputée en Italie en 1990, le joueur de la Suède s'offre une renommée internationale, avec un but qui est resté dans toutes les mémoires face au Brésil, lors de la phase de poules. Le milieu offensif, qui évoluait alors dans son pays natal, attise la curiosité de formations plus huppées, et pose ainsi ses valises à Parme. Quatre saisons globalement réussies, avec au passage un sacre en finale de la Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe (1993), ou un titre en Supercoupe de l'UEFA en (1993), avant de réaliser un bon tournoi avec la Suède en 94, troisième de l'épreuve.

Mais la suite est nettement moins glorieuse, avec une fracture du pied. Une blessure qui aura raison de lui au fil du temps, ses passages à Leeds United ou Crystal Palace étant gâchés par les séquelles liées à ce coup dur. En 1998, à 29 ans seulement, celui qui a terminé co-meilleur buteur de l'Euro 1992 décide de raccrocher les crampons. Le football derrière lui, Brolin (44 ans aujourd’hui) a totalement changé de voie. Lui et ses quelques kilos superflus se montrent ainsi dans des tournois de poker, alors que l'ancien international suédois dispose aussi de ses propres marques de chaussures, et même d'aspirateurs ! Oui, Brolin méritait bien que l'on dépoussière sa carrière !