Espagne : la fédération tente d’expliquer la déroute et vole au secours de Del Bosque

Une humiliation face aux Pays-Bas (5-1), puis un naufrage collectif face au Chili (2-0). En l’espace de cinq jours, la sélection espagnole a jeté par la fenêtre près de six ans de domination sans partage, marquée par un titre mondial et deux sacres européens. Un retour sur terre des plus violents, qui fait office de véritablement tremblement de terre sur la planète football. Mais à peine le temps de s’en remettre, que la fédération espagnole de football est sortie du silence pour tenter d’explique une déroute aussi spectaculaire qu’inattendue. Et les excuses sont toutes trouvées.

« Les joueurs joue 60 matches par saison, explique Jorge Pérez, secrétaire général de la RFEF dans Marca. D’année en année, c’est un effort sans commune mesure. Et malheureusement, cela se sent. » Un discours qui se base forcément sur la saison particulièrement intense vécue par les grands clubs espagnols, qui constituent la majorité de la sélection : outre une Liga très serrée, les deux clubs de Madrid ont atteint la finale de la Ligue des champions, fin mai. Passées les explications, Jorge Pérez a tenu à clarifier l’avenir du sélectionneur, Vicent del Bosque, architecte du succès de la Roja lors des deux derniers tournois majeurs (2010, 2012).

« Nous n’avons pas encore parlé avec Del Bosque. Il est mieux de prendre un peu de distance et attendre d'en discuter tranquillement à Madrid, » a-t-il d’abord clarifié, avant de donner la tendance dans ce dossier. « Quand Del Bosque a signé son contrat, il a dit que si pour quelque raison que ce soit nous ne voulions pas qu’il continue, il partirait. Moi, je veux qu’il continue. Il n’a pas présenté sa démission. S’il le fait, nous lui demanderons de continuer. » Convaincu que Del Bosque est toujours l’homme la situation, Jorge Pérez va même plus loin et encense son sélectionneur comme jamais : « Tout le monde au sein de la sélection est derrière Del Bosque. Si nous avons le meilleur, pourquoi le remplacer ? » Voilà qui est dit.