Amical : l'Espagne ne s'en sort pas contre la Suisse

Par Aurélien Macedo
5 min.
Espagne @Maxppp

Désignée comme l'un des favoris de la prochaine Coupe du monde, l'Espagne recevait la Suisse pour une affiche alléchante. En préparation pour ce Mondial russe, les deux formations se sont rendues coup pour coup. Finalement, les deux équipes ne parvenaient pas à se détacher l'une de l'autre (1-1).

En pleine préparation pour la Coupe du monde, la Suisse et l'Espagne se sont donnés rendez-vous au Stade de la Ceramica (utilisé par Villarreal). Les deux équipes peuvent compter sur de belles dynamiques. Depuis l'Euro 2016 et la nomination de son sélectionneur Julen Lopetegui, l'Espagne n'a tout simplement pas connu la défaite. Une invincibilité qui laisse entrevoir des rêves d'une seconde étoile mondiale pour la Roja. De son côté, la Suisse n'est pas en reste. Depuis le Championnat d'Europe qui s'est déroulé en France, la formation helvète n'a connu qu'une défaite. C'était contre le Portugal en éliminatoires pour le Mondial. Pour ce match, les Ibères s'organisaient en 4-4-2 losange. Iago Aspas et Diego Costa étaient alignés en pointe et étaient soutenus par Andrés Iniesta. Outre l'absence de Sergio Busquets pour maladie, les Madrilènes Isco et Sergio Ramos ne figuraient pas dans cette équipe type. De son côté, la Nati s'articulait sur son 4-2-3-1 habituel. Menée par Xherdan Shaqiri, elle devait faire sans Granit Xhaka qui a eu une alerte à l'entraînement.

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Très vite portés vers l'avant, les Espagnols ne mettaient pas longtemps à se mettre en évidence. Décochant une frappe à 20 mètres du but helvète, Thiago Alcantara était tout proche d'ouvrir le score, mais Yann Sommer réalisait une belle parade (2e). Dominateurs, les joueurs de Julen Lopetegui mettaient le pied sur le ballon et privaient les Suisses de toute initiative. Néanmoins, ces derniers parvenaient à répondre en contre avec un travail précieux d'Haris Seferovic. Dans le défi physique, les visiteurs mettaient à mal les locaux qui n'arrivaient pas à faire de réelles différences. Suite à un coup franc côté gauche, Iago Aspas parvenait à sauter plus haut que tout le monde, mais sa tête filait à côté du but (19e). Réveillée, la Roja décochait une nouvelle banderille par l'intermédiaire de David Silva, mais le milieu de Manchester City croisait trop sa tentative (21e). La partie s'emballait et la Suisse répondait. Lancé côté droit, Stephan Lichtsteiner administrait un centre. Haris Seferovic était trop juste pour placer sa tête, mais Blerim Dzemaili, laissé seul au second poteau, tentait sa chance d'une reprise acrobatique, mais le ballon terminait au-dessus du but de David De Gea (23e).

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À force de pousser, l'Espagne parvenait à trouver la solution. Suite à une longue période de possession, David Silva centrait en retrait. Parfait dans son placement, le jeune latéral Alvaro Odriozola déboulait avant de frapper sans contrôle. Un geste limpide qui ne laissait aucune chance à Yann Sommer (1-0; 29e). Avec ce but, le joueur de la Real Sociedad s'offrait par ailleurs sa première réalisation en équipe nationale. Révoltée, la Suisse tentait de réagir. Dangereux dans son couloir droit, Stephan Lichtsteiner centrait à ras de terre devant le but espagnol, mais personne ne parvenait à se saisir de la sphère (33e). Malgré cette incursion, l'Espagne terminait mieux la première période. Suite à un corner de Koke, Diego Costa parvenait à reprendre de la tête, mais le ballon ne trouvait pas le cadre (40e). Peu après, Andrés Iniesta se heurtait à un solide Yann Sommer (42e). Sérieux, le portier de la Nati réalisait une nouvelle parade devant le nouveau joueur du Vissel Kobe (44e). L'arbitre sifflait la mi-temps et l'Espagne virait logiquement en tête.

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La Suisse peut remercier Ricardo Rodriguez

Au retour des vestiaires, Vladimir Petkovic opérait très vite des changements, Breel Embolo, Josip Drmic et Johan Djourou remplaçaient respectivement Blerim Dzemaili, Haris Seferovic et Fabian Schär. De son côté, Julen Lopetegui faisait rentrer Lucas Vazquez en lieu et place de Iago Aspas. La domination espagnole restait malgré tout pesante et Andrés Iniesta se montrait de nouveau entreprenant avec une reprise de volée (52e). Régulièrement à la limite, la Suisse réussissait toutefois à ne pas couler. Auteur d'une prestation solide, Andrés Iniesta laissait sa place à Saul Niguez pour la fin du match (55e). Suite à un super travail d'Alvaro Odriozola, le ballon arrivait à destination de Jordi Alba, mais sa frappe n'était pas cadrée. Voulant faire tourner son effectif, le sélectionneur espagnol décidait de remplacer Diego Costa et David Silva pour Rodrigo Moreno ainsi que Marco Asensio (60e). La Suisse revenait dans le match suite à une belle séquence collective. L'attaquant de Schalke 04 Breel Embolo décalait parfaitement Stephan Lichtsteiner. Le joueur de la Juventus voyait sa frappe être détournée par David De Gea, mais Ricardo Rodriguez, en renard des surfaces parvenaient à égaliser (1-1, 62e).

Suite à ce but, la Suisse réalisait deux nouveaux changements avec les sorties de Valon Behrami et Stephan Lichtsteiner au profit de Gelson Fernandes et Michael Lang (64e). Côté ibère, Nacho Fernandez substituait le buteur Alvaro Odriozola (70e). Surprise par le but helvète, la Roja tentait de réagir et faisait reculer son adversaire sans toutefois trouver la solution. Il faut dire que les nombreux remplacements faussaient le rythme de la rencontre et que les deux coachs lançaient leurs dernières cartouches. Ainsi, Nacho Monreal remplaçait Jordi Alba et leur homologue suisse Ricardo Rodriguez voyait François Moubandje prendre sa place (76e). Ne voulant pas rester sur un match nul, l'Espagne passait tout près de reprendre l'avantage. Suite à un excellent travail de Lucas Vazquez, Rodrigo Moreno réussissait à se retrouver seul face à Yann Sommer. Le buteur de Valence ne parvenait pas à surprendre pour autant le portier du Borussia Mönchengladbach (83e). Malgré quelques incursions de la Roja signées Nacho Fernandez (90e +1 et 90e +2), le score n'évoluait plus. Les deux formations conservent leurs invincibilités et avancent avec des certitudes à moins de deux semaines de la Coupe du monde.

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