Coupe du Monde 2018 : Benjamin Mendy, c’est quoi le problème ?

Par Constant Wicherek
2 min.
France Benjamin Mendy @Maxppp

Disparu des radars depuis la rencontre face à l'Irlande, Benjamin Mendy ne devrait pas débuter demain, à 16h00, contre le Danemark. Voici pourquoi.

Depuis le début de la Coupe du Monde, on n'a pas beaucoup aperçu Benjamin Mendy que ce soit sur ses réseaux sociaux ou sur le terrain vert. Depuis le début de ce mondial russe, Lucas Hernandez est préféré par Didier Deschamps au Citizen. Pourtant, lors de la préparation, l'ancien joueur de l'Olympique de Marseille et de l'AS Monaco semblait tenir la corde pour une place de titulaire malgré son peu de temps de jeu cette année avec Manchester City.

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Finalement, il n'en est rien et même demain pour la troisième rencontre des Bleus dans ce groupe C contre le Danemark (à suivre en direct sur notre live commenté), il ne devrait pas débuter alors que Presnel Kimpembe, Thomas Lemar et Steven N'Zonzi devraient, eux. Alors qu'est-ce qui a bien pu se passer dans l'esprit de Didier Deschamps pour que le latéral gauche passe deuxième dans la hiérarchie au point de ne même pas débuter cette troisième rencontre ?

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Il n'est pas du tout prêt physiquement

L'Équipe révèle qu'au début tout s'était bien déroulé avec le préparateur physique des Bleus, Grégory Dupont, le Skyblue étant même premier sur certains tests physiques. Pourtant, Mendy ne démarre pas contre l'Italie et Lucas Hernandez, le joueur de l'Atlético Madrid, en profite pour prendre sa place et impressionner le sélectionneur national par sa qualité défensive, qui a souvent fait défaut aux Tricolores depuis que Deschamps en est l'entraîneur (2012). Contre les États-Unis, Mendy apparaît plus faible physiquement au moment où le système de jeu des Bleus en losange connaît quelques difficultés.

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Pour le Basque, aujourd'hui, Benjamin Mendy ne peut pas tenir une rencontre entière, d'autant qu'on a vu les grosses nations souffrir par l'intensité mise par des équipes qu'on n'attendait pas forcément à ce niveau-là. Impression visiblement confirmée par l'heure de jeu contre les moins de 19 ans du Spartak Moscou. Si c'était un pari tenté par Didier Deschamps, celui-ci semble d'ores et déjà perdu et le sélectionneur national doit prier pour que Lucas Hernandez n'écope pas d'une suspension ou ne se blesse pendant la compétition.

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