Coupe du Monde 2018 : l’Allemagne trouve déjà des fautifs

Par Constant Wicherek
2 min.
Thomas Müller n'a pas été à la hauteur contre le Mexique @Maxppp

Si l’Allemagne était défaite samedi contre la Suède, elle se rapprocherait tout doucement de la sortie. De l’autre côté du Rhin, on commence à s’inquiéter et déjà à désigner des fautifs.

« La cause principale de la défaite contre le Mexique est à chercher du côté de nos joueurs leaders. Nous n’avons pas été capables de nous organiser nous-mêmes et de prendre les choses en mains », a déclaré laconiquement Manuel Neuer en conférence de presse avant la rencontre entre l’Allemagne contre la Suède ce samedi soir (rencontre à suivre en direct sur notre live commenté). Par conséquent, des questions peuvent se poser. Lors de la rencontre face au Mexique (0-1), les leaders de la Mannschaft n’ont pas su relever la tête malgré une bonne prestation d’ensemble en deuxième période.

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Il faut dire qu’en cas de défaite face aux hommes de Janne Andersson, les Allemands pourraient être éliminés de la compétition quatre années seulement après avoir remporté la compétition ultime face à l’Argentine (0-1, après prolongations). Mais aujourd’hui, existe-t-il encore un pilote dans l’avion ? « Ce qui m’a le plus dérangé et que je ne comprends pas, c’est que nous n’avons aucun joueur capable de régler les problèmes. Aucun joueur n’est en état de trouver une solution quand ça devient difficile. Chacun fait son petit truc dans son coin, tout le monde attend qu’un autre ait une idée, et tout le monde sait qu’elle ne va pas arriver. C’est déprimant », fulmine Paul Breitner, l’ancien champion du monde 1974, dans les colonnes de Sport.de.

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Même son de cloche chez nos confrères de Fussball Transfers. « Pour moi, c’est clair, les joueurs comme Schweinsteiger, Klose, Mertesacker et même Lahm manquent. Même Lukas Podolski, qui était une sorte de leader émotionnel », développe Tobias Feldhoff. « Il semble qu’il n’y a pas la même unité dans le groupe qu’il y a quatre ans. Même entre Löw et Bierhoff. Ils ont eu des difficultés à se mettre d’accord pour trouver l’hôtel et le terrain d’entraînement. Et, ici, il y a des discussions publiques à propos du langage corporel. Le premier joueur a être critiqué pour ça, comme toujours, est Özil », a-t-il ainsi poursuivi et conclu. Ce samedi, l’Allemagne pourrait être ajoutée à la longue liste des maudits. En effet, après la France en 2002, l’Italie en 2010 et l’Espagne en 2014, ce serait le quatrième pays tenant du titre à ne pas sortir de la phase de groupes.

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