Coupe du Monde 2018 : une piètre Espagne sauvée par la VAR contre l'Iran

Il suffit de regarder la Une de Sport ce matin pour en être sur. L'Espagne hier a eu très chaud pour sa deuxième rencontre contre l'Iran (1-0). Après son match nul inaugural contre le Portugal (3-3), on attendait beaucoup plus du champion du monde 2010 et cette rencontre a finalement accouché d'une souris. La Roja s'en remettant finalement à la maladresse des Iraniens et surtout à la bonne utilisation de la VAR par l'arbitre de la rencontre.

Carlos Queiroz, l'entraîneur de l'Iran, lui, pouvait l'avoir mauvaise, malgré son fair-play, après la belle performance des siens. « Si l'assistance vidéo était arrivée six mois plus tard, on repartait avec un point de plus. Le VAR est allé du côté de l'Espagne...mais c'est bien pour la crédibilité du football », a-t-il expliqué après que le but de son équipe a été refusé pour un hors-jeu. Réalisation qui aurait remis les deux équipes dos à dos à quelques encablures de la fin de la rencontre.

« Viva el VAR »

Le quotidien Sport, titre lui sur l'assistance vidéo : « viva el VAR ». Pour Marca, les Espagnols ont eu beaucoup de mal et surtout trop peu de fluidité dans le jeu offensif face à un véritable mur iranien érigé par le sélectionneur portugais. Toutefois, les journaux ibériques ne sont pas forcément inquiets ce matin indiquant que la Roja peut encore terminer première de son groupe et donc potentiellement éviter l'Uruguay en huitième de finale.

Mais cette victoire, poussive, confirme bien la difficulté des grosses équipes à l'emporter. Lors du premier tour, seuls les Anglais, les Belges et les Français avaient réussi à gagner dès leur entrée en lice même si leurs adversaires étaient réputés plus faibles que ceux de l'Espagne, l'Allemagne et le Brésil notamment. Ce matin, la Roja peut remercier la Fédération internationale de football (FIFA) d'avoir autorisé la VAR pour cette édition du Mondial en Russie.