Les joueurs du Real Madrid appellent à la révolte

Le coup est dur à encaisser pour le Real Madrid. Battu chez lui par Leganés (1-2), le club merengue a été piteusement éliminé de la Coupe du Roi. Une nouvelle sortie de piste qui enfonce encore plus la Casa Blanca dans la crise à trois semaines du choc de Ligue des Champions face au Paris Saint-Germain. Interrogé en conférence de presse, l'entraîneur madrilène Zinedine Zidane n'a pas cherché à fuir ses responsabilités à l'heure où sa position au sein du Real apparaît comme menacée.

Mais hier, la bronca du Santiago Bernabeu ne visait pas que Zidane, une première qu'il faut souligner. Copieusement sifflés, les joueurs merengues n'arrivent plus à mettre un pied devant l'autre. Une situation plus que compliquée à gérer pour des hommes ayant remporté deux Ligues des Champions consécutives. Un triste constat que Daniel Carvajal a décidé d'affronter. «Nous sommes contrariés. C'est une élimination douloureuse. Nous ne méritons pas d'être en demi-finale. Nous traversons un moment difficile. C'est le moment de travailler. Il faut être tous ensemble. Il faut retrouver le chemin de la victoire pour affronter l'unique compétition qu'il nous reste à jouer. Il faut être réaliste, il ne nous reste que la Ligue des Champions. Le leader a trop de points d'avance.»

Tout miser sur la Ligue des Champions

Bien conscients qu'il ne leur reste que la Ligue des Champions pour sauver leur saison -et la place de leur coach-, les partenaires de Cristiano Ronaldo ont-ils cependant encore assez faim pour aller chercher une troisième coupe aux grandes oreilles d'affilé ? En bon capitaine, Sergio Ramos a appelé les siens à la révolte. «Les derniers résultats ont été mauvais. Mais ceux qui sont là depuis longtemps savent ce que représente cet écusson (du Real Madrid). Il ne faut jamais l'oublier. Après une ère glorieuse, c'est plus compliqué d'assumer quand ce genre de résultats arrivent.» Avant de poursuivre.

«La motivation ? C'est une question qu'il faut poser à chacun d'entre nous. Moi, je n'en manque pas. J'ai toujours faim (de trophées), je veux continuer à manger le monde. Je ne dis pas que les autres ne veulent rien. C'est facile de parler quand les résultats ne sont pas là. Il faut faire notre autocritique. Personne n'est repu. Sinon, j'aurais pris ma retraite il y a trois ans. Le football te fait vivre des moments durs qui te font apprendre. Il faut assumer cette réalité». Le PSG est prévenu.