Entretien avec… Wilfried Bony : «La L1 ? S’il y a une opportunité dans un bon club, pourquoi pas !»

Par Alexis Pereira
4 min.
Vitesse Wilfried Guemiand Bony @Maxppp

C'est la sensation de ce début de championnat aux Pays-Bas. L'attaquant de Vitesse Arnhem Wilfried Bony (23 ans) enchaîne les buts (12 en 11 journées d'Eredivisie) et les prestations de haute volée au point d'être suivi par de grands clubs européens, de Milan à Liverpool en passant surtout par Chelsea, extrêmement intéressé. Pour Foot Mercato, l'international ivoirien (14 sélections, 5 buts) a évoqué sa forme du moment, son avenir et ses rêves de CAN.

Foot Mercato : Tout d'abord, comment allez-vous ?

Wilfried Bony : Ça va bien, ça va bien, merci.

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FM : Félicitations pour votre superbe début de saison avec Vitesse Arnhem, puisque vous êtes 3es au classement d'Eredivisie à 4 points du leader Twente.

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WB : Actuellement, ça se passe bien, c'est vrai. Personnellement, tout va bien. On essaye de bien finir la première partie de saison. Collectivement, c'est la même chose. On doit se concentrer au maximum pour bien finir. Après, on verra. Notre bon début de saison demande confirmation.

FM : Sur un plan personnel, vous avez déjà marqué autant de buts que la saison passée (12) en championnat. Vous êtes actuellement le meilleur buteur aux Pays-Bas. Quel est votre secret ?

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WB : Je suis plus concentré et j'ai aussi un peu de chance. Je travaille beaucoup à l'entraînement. Après, j'ai un peu de réussite. J'essaye toujours de donner le meilleur de moi-même en match. Tous les joueurs ont des périodes où ils sont en confiance. C'est mon cas aujourd'hui, tant mieux.

FM : Le week-end dernier, vous y avez été de votre doublé contre l'Ajax Amsterdam (2-0, 11e journée d'Eredivisie) qui sortait d'une victoire contre Manchester City et qui vient de tenir les Skyblues en échec en Angleterre. Qu'avez-vous ressenti ?

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WB : C'est toujours bien de marquer contre de grandes équipes ici aux Pays-Bas comme l'Ajax, Feyenoord, AZ, Twente et le PSV. Ça donne encore plus de confiance, de motivation et d'assurance. Ça fait du bien.

FM : Cet été, un joueur français a débarqué à Arnhem avec vous. Pouvez-vous nous dire quelques mots au sujet de Gaël Kakuta ?

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WB : C'est un grand joueur, un jeune joueur. On parle pratiquement tous les jours puisque nous sommes voisins dans le vestiaire. Il est vraiment très bon balle au pied. Il doit travailler, ils sont contents de lui et je pense que ça ira bien pour lui.

FM : Vous avez été proche d'un départ lors du dernier mercato estival. Est-ce que ça a été dur de repartir et de se replonger dans la saison avec Vitesse ?

WB : Oui, un peu. En fait, j'ai failli partir, mais ça n'a finalement pas marché. Mais bon j'ai décidé de ne pas trop me prendre la tête et de me concentrer sur le football. Je pense que ces efforts paieront dans le futur.

FM : Ces derniers temps, vu vos prestations, on parle énormément de vous pour un transfert vers un club plus huppé. On vous envoie à Chelsea, à Liverpool ou à Milan. Comment gérez-vous cette situation ?

WB : C'est toujours bien d'être annoncé dans de grands clubs. Ça veut dire que je fais les choses bien. Je donne le maximum à chaque match. Ça me motive à donner toujours plus. Après, on verra quelle sera la fin de l'histoire, ce qu'il se passera réellement.

FM : Ces derniers mois, et même lorsque vous évoluiez encore au Sparta Prague en République Tchèque, vous avez parfois été annoncé dans le viseur de clubs français. Un challenge en Ligue 1 pourrait-il vous séduire ?

WB : Oui, bien sûr, bien sûr ! La France, c'est un bon pays de football. S'il y a une opportunité de venir en France, dans un bon club, pourquoi pas. Si un bon club français venait, je serais partant.

FM : Avez-vous déjà décidé de ce que vous alliez faire cet hiver pour le mercato ?

WB : Je ne sais pas encore. Je me concentre sur les 5-6 matches à venir avec Vitesse d'ici la fin de la saison. Ensuite, on verra. Pour l'instant, dans ma tête, il n'y a que le match de dimanche (contre Twente, 12e journée).

FM : Vous venez d'être sélectionné par Sabri Lamouchi pour le prochain match amical de la Côte d'Ivoire contre l'Autriche (14 novembre). Participer à la prochaine Coupe d'Afrique des Nations en Afrique du Sud 19 janvier-10 février 2013) est-il également un de vos objectifs ?

WB : Évidemment. En tant qu'Africain, c'est très important de participer à une telle compétition. C'est un honneur de défendre les couleurs de la Côte d'Ivoire. C'est aussi une expérience de plus, une ligne de plus à mon palmarès. Je serais très fier d'en être.

FM : En Côte d'Ivoire et en Angleterre, on parle souvent de vous comme de l'héritier de Didier Drogba. N'est-ce pas une pression trop lourde à porter ?

WB : Non, non. Je n'ai pas de pression particulière par rapport à ça. Didier Drogba restera toujours Didier Drogba. C'est mon grand frère ! Je le respecte beaucoup, je lui parle beaucoup. Je prends tous les conseils qu'il peut me donner. L'important, c'est de marcher dans ses pas.

FM : Que peut-on vous souhaiter pour la fin de la saison ?

WB : Et bien, en tant qu'attaquant, je dirais de continuer à marquer beaucoup de buts.

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