Biarritz s'enflamme pour l'équipe de France !

Si l'équipe de France de Didier Deschamps ouvrira son Euro le 10 juin, au Stade de France, contre la Roumanie, son aventure a démarré à Biarritz, ce 17 mai. Les Bleus – 17 des 31 sélectionnés pour être précis - ont rejoint le Pays-Basque après une longue et éreintante saison pour se préparer au mieux en vue du tournoi. Et c'est en terrain conquis que les Tricolores peuvent recharger les batteries pendant ce premier stage de préparation. Les Biarrots se sont en effet mis à l'heure de la sélection nationale. La Ville a tout fait pour accueillir Hugo Lloris et ses partenaires dans les meilleures conditions, à commencer par le maire Michel Veunac, présent à leur arrivée à l'Hôtel Regina, établissement grand standing de la région réputé pour son spa et ses thalassos. Bien aidés par un certain Jean-Michel Larqué, ce dernier et ses équipes ont rempli le cahier des charges fixé par la Fédération Française de Football et mis la ville aux couleurs tricolores.

Biarritz et Aguiléra fins prêts pour le stage de préparation de l'@equipedefrance #EURO2016 #FM pic.twitter.com/L5jhCuomt5

— Al (@apereira__) 17 mai 2016

Le public suit. Les billets pour les quatre séances d'entraînements des Bleus se sont arrachés comme des petits pains dès leur mise à disposition. «Surpris ? Non, parce que je sais que les gens du coin aiment beaucoup le football. Après, que les billets aient été pris aussi vite pour nos quatre entraînements, ça fait plaisir ! Les gens aiment le foot, aiment l'équipe de France. Ils ont la possibilité de la voir de près. C'est très rafraichissant et ça fait très plaisir. C'est bien d'avoir cette proximité. C'est bien pour les joueurs de pouvoir sentir ce soutien populaire. On a le privilège d'être là et d'avoir des gens très agréables et très sympathiques qui viennent nous voir et nous encourager», a confié Deschamps en conférence de presse ce mercredi. DD, natif de Bayonne, ville voisine, n'est évidemment pas insensible à cette démonstration d'affection.

Le plein d'affection, de bien-être et de confiance

«Donner du plaisir, de nos jours, c'est important. C'est un privilège. Pouvoir avoir cette proximité, ce n'est pas exagéré, ce n'est pas faire de la comm' ou quoi que ce soit. Les joueurs sont contents, ils le vivent bien. Avoir des séances d'entraînement avec un stade plein, c'est plutôt quelque chose de très agréable. Ça se fait naturellement, sans arrière-pensée», a-t-il poursuivi. Et les supporters - 9 000 par séance soit près de 40 000 sur l'ensemble du stage ! - le lui rendent bien. On a pu le mesurer ce mercredi, au Stade Aguilera, habituel fief des rugbymen du Biarritz Olympique. Les petits comme les grands, chauffés à blanc par le speaker, n'ont pas cessé de donner de la voix pour encourager leurs chouchous et s'enflammer au moindre geste technique d'Hatem Ben Arfa, parade d'Alphonse Areola ou frappe d'André-Pierre Gignac.

L'@equipedefrance à l'entraînement sous le regard de 9000 supporters ! #euro2016 #FM pic.twitter.com/F96OUrVRSu

— Al (@apereira__) 18 mai 2016

Les drapeaux s'agitaient, les chants tombaient, les applaudissements pleuvaient : en somme, tous les ingrédients d'une communion réussie. Une communion qui, l'équipe de France l'espère, s'étendra à tout le territoire à l'approche de la compétition. «Qu'il y ait de l'engouement, de l'attente, de l'enthousiasme, de la ferveur, c'est quelque chose de positif. C'est de l'adrénaline qui doit permettre aux joueurs de se surpasser», a assuré le coach tricolore, précisant que ses protégés rentreront progressivement dans le vif du sujet plus l'heure du grand rendez-vous approchera. En attendant, à Biarritz, Deschamps et ses hommes font le plein d'ondes positives. Ils en auront sans doute besoin un peu plus tard, pour le début des choses sérieuses.