Equipe de France : Adil Rami juge sans détour sa prestation

Par Alexis Pereira
3 min.
France Adil Rami @Maxppp

Pour sa première depuis sa convocation en lieu et place de Raphaël Varane, Adil Rami n'a pas franchement rassuré contre le Cameroun (3-2). Interrogé en conférence de presse, le défenseur central des Bleus a assumé et promis du mieux.

C'est peu dire qu'Adil Rami (30 ans) était attendu ce lundi soir, à Nantes, pour le premier match de préparation de l'équipe de France avant l'Euro 2016 contre le Cameroun (3-2). Et le défenseur central a globalement déçu, apparaissant perdu sur le premier but des Lions Indomptables, souvent pris de vitesse par les attaquants camerounais et rarement souverain dans les duels, secteur qui fait d'ordinaire sa force. Alors que les doutes planent sur la fiabilité de l'arrière-garde des Bleus depuis les forfaits de Raphaël Varane et Jérémy Mathieu ainsi que l'absence de Mamadou Sakho, le Sévillan a assumé ce retour très compliqué. « À titre individuel, ça a été très difficile pour moi aujourd'hui (lundi), parce que j'ai senti que j'étais attendu, parce que j'ai senti une belle pression derrière moi... Je suis conscient de ma prestation d'aujourd'hui (lundi), qui est très moyenne (sourire) », a-t-il lancé avant d'insister quelques minutes plus tard.

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« C'est une mauvaise prestation de ma part et je dois l'accepter pour mieux accepter les très bonnes prestations à venir (sourire). (…) Dans ma carrière, je referai des mauvais matches et des bons matches. (…) C'est la pression qui m'a freiné, qui m'a gêné. Je me suis trouvé très timide, notamment dans les duels. Dans les relances, je n'ai pas pris trop de risques », a-t-il lâché, plein de lucidité et d'espoir, évoquant ensuite son association nouvelle avec Laurent Koscielny. « On a pris deux buts, on est un peu déçu pour ça. On sait qu'on a du travail pour corriger ça, surtout moi, car c'est à moi de m'adapter. Le plus important, c'est d'accepter le mauvais match d'aujourd'hui (lundi) et d'aller vers l'avant. (…) C'est plutôt bien que l'on fasse ces erreurs maintenant pour ne plus les reproduire pendant l'Euro », a-t-il expliqué, sans jamais se cacher. L'ancien Lillois ne veut pas s'affoler. Et s'il n'a que peu de temps pour trouver ses repères, il compte bien tout faire pour parvenir à afficher son meilleur visage au plus vite.

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« Je relativise. (…) Je n'ai plus vingt ans, je ne panique plus. Je n'ai qu'une idée en tête, c'est travailler, m'adapter au système de l'équipe de France et de connaître mieux les joueurs », a-t-il indiqué, croyant toujours dur comme fer en ses chances de démarrer l'Euro dans la peau d'un titulaire. « Est-ce que j'ai convaincu ? Je ne sais pas, j'ai fait un match très moyen. Tout le monde est conscient que ce n'était pas facile pour moi aujourd'hui (lundi). La question est à poser au sélectionneur. Moi, je n'ai qu'une chose en tête, travailler, m'adapter. Je pense déjà à Metz, ce sera un match très important, parce que je devrai rectifier le tir, travailler et montrer que j'ai compris le système de jeu. J'ai vraiment envie de travailler et de m'adapter pour être au niveau de l'équipe de France », a-t-il conclu. Le message est passé. Mais s'il a une deuxième chance contre l’Écosse samedi, à Saint-Symphorien, Adil Rami devra faire beaucoup mieux, car il n'aura sans doute plus le droit à l'erreur...

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