Equipe de France : Deschamps cible les principaux dangers de l'Irlande

Par Matthieu Margueritte - Alexis Pereira
2 min.
France Didier Deschamps @Maxppp

L'équipe de France affronte l'Eire ce dimanche, à Lyon, en huitième de finale de l'Euro. Un adversaire que Didier Deschamps redoute particulièrement, comme il l'a expliqué en conférence de presse.

Pour continuer à croire en ses chances de remporter son Euro, l'équipe de France devra se défaire de l'Eire ce dimanche, à Lyon, en huitième de finale. Un match couperet que Didier Deschamps attend avec impatience. «Il n'y aura pas de match de rattrapage. Soit on est qualifié soit on est éliminé. Il y a un peu plus d’excitation. Mais il ne faut pas que l'on soit inhibé ou fébrile. L'objectif est de passer ce cap-là, bien évidemment. C'est toujours le cas. C’est pratiquement une deuxième compétition qui va commencer», a-t-il lancé. Même son de cloche pour le capitaine Hugo Lloris. «Plus on se rapproche et plus on sent cette adrénaline monter. Nos têtes sont vraiment focalisées sur le match de demain. On est prêt pour cette bataille», a confié le portier tricolore. DD s'attend lui aussi à une belle bataille, car le sélectionneur national sait que la République d'Irlande ne sera pas un adversaire facile à manœuvrer.

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«L'Irlande est une équipe généreuse, qui a beaucoup de cœur. Mais il n'y a pas que ça, elle possède beaucoup de bons joueurs, qui jouent en Premier League pour la plupart et qui sont habitués à jouer contre les meilleures équipes anglaises», a-t-il analysé avant de poursuivre. «Ils sont capables de jouer au sol, même s'ils pratiquent un jeu plus direct, avec des attaquants faits pour ce jeu-là, Hendrick, Brady, McCarthy, Long ou Hoolahan sont des joueurs qui évoluent régulièrement en Premier League. Ils savent ce qu'est le haut niveau», a-t-il expliqué, vantant ensuite leurs qualités mentales. «À qualités égales, le mental est important. L’Eire est un exemple à ce niveau-là. Elle affiche une énorme solidarité. Le fameux fighting spirit. Ils ne se posent pas de questions. C’est une qualité. C’est pratiquement génétique chez eux. Ils sont prêts à lutter ensemble et jusqu’au bout. Ce sera un match difficile et compliqué demain», a-t-il annoncé d'emblée.

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S'il respecte les qualités irlandaises, le coach a en revanche clairement minimisé la portée d'un quelconque esprit de revanche lié au barrage pour le Mondial 2010 au Stade de France marqué par la fameuse main de Thierry Henry. «Pour moi, l'influence est quasi nulle. Moi, je ne m’en servirai pas, je ne m’en suis pas servi. Cela appartient à l’histoire, c'était il y a six ans. En football, il n'y a pas de revanche : ce qui s’est passé, on ne peut pas le changer. Ce sentiment-là, dans le haut niveau, ne peut pas exister, sauf si les matches sont éloignés de trois jours. Mais là, c'est tellement loin. Sincèrement, pour moi, cela n'aura aucune influence», a-t-il conclu. À Deschamps et sa bande d'écrire leur histoire, pour continuer à rêver en grand.

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