L'équipe de France est enfin fixée. Opposés à la Roumanie, à l'Albanie ainsi qu'à la Suisse, les Bleus ont hérité d'un groupe A largement à leur portée. Mais attention, car si leurs futurs adversaires les désignent en favoris, ils comptent bien créer la surprise.
L'attente est enfin terminée. À six mois du coup d'envoi de l'Euro 2016 chez elle, la France sait quels adversaires se dresseront en premier dans sa quête d'un troisième sacre continental. L'Albanie, la Roumanie et la Suisse feront donc office d'apéritif pour des Bleus plutôt épargnés par le tirage au sort. Pourtant, si pour beaucoup les Tricolores n'ont pas à se plaindre de leur groupe A, la prudence sera plus que jamais de mise pour les hommes de Didier Deschamps. Premièrement, à cause du bilan statistique.
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Face à la Roumanie, l'équipe de France n'affiche qu'une seule victoire lors de ses cinq dernières confrontations. C'était en 2010 (2-0), lors de la campagne éliminatoire de l'Euro 2012. Contre l'Albanie, qui sera à priori le petit poucet de la poule, le bilan est flatteur (6 matches, 4 victoires, 1 nul, 1 défaite), sauf que le seul revers enregistré s'est produit le 13 juin dernier. Enfin, le voisin suisse reste certes sur une déculottée au Mondial brésilien (5-2), mais sur les quatre derniers matches, la Nati n'a jamais été battue plus d'une fois (3 nuls, 1 revers). De quoi donner une certaine forme d'espoir aux futurs adversaires des Bleus qui, s'ils font de la France le grand favori du groupe, espèrent bien jouer un vilain tour à la bande de Deschamps. À commencer par l'Albanie qui se verrait bien répéter son exploit de juin dernier.
La Suisse veut être la surprise
«C'est très difficile pour nous. La France est très forte. La Roumanie et la Suisse sont meilleures que nous, mais dans les championnats d'Europe, ce ne sont pas toujours les meilleurs qui gagnent, mais ceux qui jouent bien. Le favori c'est la France. (...) Battre la France c'est possible, les autres aussi. Le problème est que ça dépend de la manière dont on arrivera à l'Euro. Du point de vue technique, la France est sûrement plus forte. Elle a des joueurs qui jouent dans des grands clubs européens. Nous devrons essayer de faire de notre mieux. Le plus important sera de bien se préparer et d'arriver avec la bonne mentalité et la bonne préparation pour ces matches, pas seulement contre la France. Nous devrons jouer à 110%. A 100%, cela ne sera pas suffisant», a déclaré le sélectionneur albanais Gianni De Biasi.
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Quant à la Suisse entraînée par Vladimir Petković, la sélection helvète compte s'appuyer sur la gifle reçue au Brésil pour arriver plus motivée que jamais face aux Bleus. «C'est une motivation supplémentaire contre un des favoris de l'Euro. Il faudra tout donner contre les grands et créer la surprise. L'objectif est en trois phases : la première est que nos joueurs ayant des problèmes dans leurs équipes jouent davantage et arrivent sans blessure. Ensuite ce sera de bien se préparer et de passer la phase de poules. Et enfin, être la surprise du tournoi.» Autant d'ambitions qu'il faudra désormais essayer de traduire par des actes.
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