À lire Euro

Euro : l'équipe type du troisième tour de la phase de poule

Par Aurélien Léger-Moëc - Quentin Dagbert
4 min.
Cristiano Ronaldo dos Santos Aveiro @Maxppp

La phase de poule s'est achevée, place aux huitièmes de finale de l'Euro 2016. Mais avant cela, il est temps de faire le bilan du troisième tour des groupes avec une dernière équipe type.

  • McGovern (Irlande du Nord) : contre l'Allemagne, le match était clairement déséquilibré, mais le portier l'a rendu beaucoup plus incertain, en enchaînant les parades, notamment en début de match face à Müller. La défaite (0-1) aurait pu être bien plus lourde sans lui. On le retrouvera en 8e contre le Pays de Galles.

  • Kimmich (Allemagne) : déjà trimballé partout par Guardiola au Bayern Munich, le milieu de terrain de 21 ans (qui découvre la sélection à l'occasion de l'Euro) a été installé au poste de latéral droit face à l'Irlande du Nord. Et il a convaincu, livrant une prestation de grande qualité, qui pourrait bien lui offrir une place de titulaire dans la phase finale, aux dépens de Höwedes.

  • Ajeti (Albanie) : si l'Albanie a été aussi compliquée à jouer pour ses adversaires en phase de poule, le défenseur central y est pour beaucoup. Déjà remarquable contre la France, il a livré une nouvelle prestation XXL contre la Roumanie, permettant aux siens de ne pas encaisser de but, et de croire à une possible qualification. Qui n'est finalement pas venue.

  • Pazdan (Pologne) : avec Glik, il forme la charnière la plus hermétique de l'Euro (la Pologne et aussi l'Allemagne n'ont pas pris de buts dans la compétition). Encore une fois, contre l'Ukraine, il fut très solide, avec notamment une double intervention décisive dès la 9e minute du match.

  • Taylor (Pays de Galles) : premier but en sélection pour le latéral gauche gallois, qui a bonifié un ballon dégagé par la défense de la Russie lors de la victoire 3-0 des siens. Il a dû s'y reprendre à deux fois mais il a trouvé la faille. Impeccable par ailleurs face à une Russie timorée.

  • G. Sigurdsson (Islande) : auteur de sa saison la plus prolifique avec Swansea cette saison (11 buts en Premier League), le milieu de terrain de 26 ans est le régulateur du jeu islandais. Celui capable d'amener une touche technique, de trouver ses attaquants dans le bon tempo, tout en déployant une énergie assez folle. Il a fait jeu égal, voire mieux, face au milieu autrichien dans le 3e match de poule.

  • Ramsey (Pays de Galles) : c'est bien simple, il est partout. Et comme il est encore plus reconnaissable avec ses cheveux décolorés, on a parfois l'impression de ne voir que lui, tant il se démultiplie aux 4 coins du terrain. Contre la Russie, il a encore été au four et au moulin, multipliant les courses et les interceptions. Et surtout, il a lancé son équipe vers la victoire en inscrivant le premier but d'un joli ballon piqué. Puis il a aussi délivré sa 2e passe décisive du tournoi, pour Gareth Bale sur le 3e but.

  • Perisic (Croatie) : il n'était pas attendu à ce niveau-là. Il s'impose comme le patron de l'attaque croate, celui qui crée véritablement le danger sur son côté gauche, en allant défier quasi systématiquement son adversaire direct. Il a ainsi fait vivre un calvaire à Juanfran mais aussi à Piqué. Passeur décisif pour Kalinic et auteur du but vainqueur en fin de match. Indispensable.

  • Dzsudzsak (Hongrie) : il aurait pu être le bourreau du Portugal. Il en aura seulement été le tourmenteur. En inscrivant deux buts en début de seconde période, il a forcé ses adversaires à une folle course-poursuite. Le capitaine hongrois a certes eu beaucoup de réussite, avec deux buts sur des frappes déviées. Mais il fait de grosses différences avec son pied gauche.

  • Cristiano Ronaldo (Portugal) : médiocre et inefficace lors des deux premières rencontres, il est enfin entré pleinement dans la compétition en inscrivant un doublé importantissime contre la Hongrie, qui qualifie son équipe. D'abord, une Madjer très inspirée, puis une tête bien touchée. À cela s'ajoute une passe décisive pour Nani sur le premier but.

  • Bale (Pays de Galles) : il est, à la faveur de son nouveau but contre la Russie, le meilleur buteur de l'Euro, à égalité avec Morata. Ses folles chevauchées ont éprouvé ses adversaires tout au long de la rencontre et il aurait pu inscrire au moins deux buts de plus sans un bon Akinfeev. Il est pour l'instant l'homme fort de la compétition.

À lire Deux arbitres français iront à l’Euro 2024
La suite après cette publicité

Fil info

La suite après cette publicité