Notre équipe type de l’Euro 2016

Par Aurélien Léger-Moëc
3 min.
Antoine Griezmann @Maxppp

La compétition s'est achevée, dans la tristesse pour les Français, l'euphorie pour les Portugais. Il est donc temps de vous proposer notre onze type de la compétition.

Voilà, c'est fini. 1 mois de compétition, 51 matches disputés, des déceptions, des surprises, des rencontres soporifiques, d'autres nettement plus agréables, on aura eu droit à tout au cours de l'Euro 2016. L'heure du bilan a sonné, avec notre classique équipe type de la rédaction. Une équipe qui a bien sûr suscité le débat mais un consensus a été trouvé. Autour d'un 3-5-2 quant à l'organisation. Une manière de rendre hommage à deux équipes qui nous ont plus durant la compétition : l'Italie et le Pays de Galles, qui ont évolué dans ce système (ils n'étaient pas les seuls). Pour le poste de gardien, nous avons repoussé notre chauvinisme pour installer Rui Patricio, auteur d'une deuxième partie de compétition formidable. Avec en moments forts son arrêt sur le penalty de Blaszczykowki et une finale de très haut niveau, où il a écoeuré les Bleus. Il termine avec 20 arrêts dans la compétition, à égalité avec Courtois, derrière le portier islandais Halldorsson (27 arrêts).

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Devant lui, une ligne de trois défenseurs centraux qui ont régné aux abords de la surface : Koscielny, Bonucci et Pepe. Les trois, dans des styles différents, ont dirigé leurs défenses respectives avec autorité. Mention spéciale pour Pepe, auteur d'un nouveau match énorme face à la France en finale. Sur l'aile gauche, nous avons choisi d'aligner l'ancien Lorientais, désormais à Dortmund, Raphaël Guerreiro, qui s'est imposé avec une facilité déconcertante dans le onze du Portugal. Souvent loué pour ses qualités offensives, il aura très bien bloqué son couloir durant l'Euro et on a vu la différence lorsqu'Eliseu l'a remplacé. A droite, et même si ce n'est pas son véritable poste, nous alignons Aaron Ramsey, l'autre électron libre du Pays de Galles avec Gareth Bale. Il a d'ailleurs souvent arpenté le couloir droit (bien qu'il ait donné l'impression d'être aux quatre coins du terrain) et a terminé meilleur passeur de la compétition (4 passes décisives, égalité avec Hazard).

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Dans l'entrejeu, nous vous proposons un trident Sigurdsson-Kroos-Renato Sanches. Le premier a été la plaque tournante du jeu islandais. Jugé rébarbatif par certains, il a pourtant offert quelques belles séquences de jeu, sous l'impulsion du joueur de Swansea, l'élément le plus technique de sa sélection. A ses côtés, l'imperturbable Toni Kroos, dont le sang-froid, la vision et la qualité du jeu long ont encore régalé l'Allemagne, malgré une élimination en demi-finale. Enfin, Renato Sanches a montré l'étendue de son talent et son immense potentiel, à seulement 18 ans. Peut-être l'élément le plus enthousiasmant de la sélection lusitanienne sur ce tournoi. Reste à désigner les deux attaquants. Puisque les numéros 9 n'auront pas été à la fête durant ce tournoi, nous avons choisi d'aligner une doublette Griezmann-Bale. A eux deux, ils totalisent 9 buts (6 pour Griezmann, 3 pour Bale). Le premier récupère le Soulier d'Or et a été élu meilleur joueur de la compétition. Le second a porté sa sélection vers une improbable demi-finale et aura été la seule menace offensive lors du match face au Portugal. Indispensables donc.

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