Euro 2012 : que faut-il retenir ?

Par Alexis Pereira
2 min.
Mandzukic et Modric, deux belles surprises de l'Euro @Maxppp

Alors que le dénouement de l'Euro approche, il convient de revenir sur les faits marquants du Tournoi.

C'est assez rare pour être signalé, mais dans cet Euro 2012, la logique sportive a été respectée. Les quatre équipes les plus convaincantes depuis le début de la compétition se retrouveront en demi-finale (Portugal-Espagne et Allemagne-Italie). Mais si les meilleurs ont été au rendez-vous, d'autres ont terriblement déçu. On ne parlera pas de l'équipe de France, pour laquelle tout a déjà été dit et redit. Mais on répètera volontiers que les Pays-Bas resteront comme la plus grande désillusion de ce tournoi. Annoncés comme favoris à l'issue d'une campagne de qualification parfaitement maîtrisée, les Oranje n'ont jamais été à la hauteur de leur réputation.

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Entre egos surdimensionnés et projet de jeu inexistant, Robin Van Persie, Arjen Robben et ses partenaires sont repartis chez eux après la fin du premier tour. D'autres auraient pu mieux maîtriser l'évènement. On pense à la Russie d'Alan Dzagoev qui, après avoir démarré tambour battant (4-1 contre la République Tchèque), s'est littéralement écroulée ensuite. On regrettera également que la Suède de Zlatan Ibrahimovic n'ait pas su tenir le niveau de jeu affiché contre la France sur toute la durée de la compétition. Au rayon satisfactions, on retiendra les parcours de la Croatie de Mario Mandzukic et du Danemark de Michael Krohn-Dehli, qui, s'ils n'avaient pas été dans des poules si relevées, auraient pu prétendre à mieux.

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Les pays organisateurs, la Pologne et l'Ukraine, n'auront pas eu la réussite escomptée, même si plusieurs joueurs auront su se mettre en évidence à l'image de Przemyslaw Tyton, Jakub Blaszczykowski, Robert Lewandowski, Andreï Yarmolenko, Yehven Konoplyanka ou encore Marko Devic. La République Tchèque, que l'on annonçait vieillissante, a montré qu'elle savait encore produire des talents intéressants tels que Vaclav Pilar ou Petr Jiracek. Et que dire de la Grèce de Giorgios Karagounis, critiquée de toutes parts pour son style de jeu trop défensif, qui a su se mettre en quatre pour sortir de son groupe et faire très bonne figure en quarts contre l'Allemagne malgré la défaite (4-2).

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L'Angleterre de John Terry, que personne n'attendait vraiment, s'est retrouvée derrière des valeurs de combat et de solidarité pour pousser une Italie pourtant bien supérieure à disputer les prolongations et une séance de tirs au but. Les Three Lions de Roy Hodgson n'auront au final perdu aucun match... Pour une écurie qui avait perdu avant même le début du tournoi, c'est plutôt pas mal. L'Euro fermera donc ses portes dimanche après un tournoi fait de bonnes surprises et d'immenses déceptions. Une chose est sûre : vu les quatre sélections encore en lice, on aura un beau vainqueur !

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