Sans surprise, Mario Balotelli fait la une de toute la presse sportive européenne grâce à son doublé inscrit hier face à l'Allemagne (2-1).
Il a répondu présent. Attaquant pétri de talent jugé trop souvent inconstant, Mario Balotelli a donc envoyé l’Italie en finale de l’Euro grâce à son doublé. Une première sous le maillot azzurro. Logiquement, lui qui fait la une des médias pour la moindre de ses frasques extrasportives, c’est encore le cas ce matin. Et pas seulement en Italie. Si L’Équipe célèbre les deux coups de canon du Transalpin par un : « Bim bam Balotelli », les médias espagnols se montrent un peu plus inquiets.
Si la presse catalane préfère se concentrer sur la première recrue du Barça, Jordi Alba, son homologue madrilène est loin de s’enflammer à l’idée d’un deuxième sacre consécutif de la Roja. En effet, alors qu’As rend hommage au Citizen (« Un Balotelli énorme marque deux buts et sort blessé »), Marca prévient : « L’Italie de Balotelli fait peur ». Des mots pas vraiment habituels pour des journaux plutôt habitués à faire l'éloge de la supériorité de la Seleccion en Europe.
Présent sur une large partie des unes du Vieux continent, le nom de Balotelli l’est également dans son pays. « Super Balotelli, toute l’Italie est en fête » (Gazzetta dello Sport), « Balotelli ! L’Italie en finale » (Corriere dello Sport), « C’est Balotalia » (Tuttosport). Si l’hommage au buteur de la Nazionale est unanime, il manquait toutefois une chose : une déclaration fracassante du principal intéressé. Mais bien évidemment, ce dernier ne s’est pas fait prier pour s’exécuter.
« À la fin du match, je suis allé embrasser ma mère. C’est un moment que j’attendais depuis si longtemps. En finale, mon père sera là aussi et peut-être que je devrais en mettre quatre. Ma célébration ? Je vous l’ai dit que je la ferai. Ma pose ? Ils se sont énervés parce qu’ils ont vu mon physique et ils étaient jaloux. » Inimitable.
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