OL : Aulas peste contre l'arbitrage et lance le choc face au PSG !

Par La Rédaction FM
2 min.
Olympique Lyonnais @Maxppp

S'il ne souhaite jamais s'exprimer à l'aube d'une rencontre, question de superstition, Jean-Michel Aulas s'est présenté devant la presse à l'issue de l'élimination de l'Olympique Lyonnais, battu 2-1 au Juventus Stadium, une semaine après sa défaite 1-0 à Gerland.

Fier de ses troupes et du parcours européen de son club, le président de l'OL a d'abord tenu à rendre un vibrant hommage à son entraîneur, Rémi Garde : «Il faut regarder les aspects positifs dans ce match qu'on annonçait difficile et qui s'est traduit par une immense débauche d'énergie, avec un collectif affiné. On a vu une emprise tactique de la part de Rémi Garde, qui a su, en neutralisant complètement Pirlo avec Malbranque, poser des problèmes immenses à la Juventus.» Mais très vite, JMA est revenu sur un fait de jeu, à savoir la main dans la surface de réparation turinoise de Bonucci, à la 13ème minute de jeu, suite à une frappe de Malbranque : «On s'est pris aussi à regretter, puisque je crois qu'il y avait une main très nette en première mi-temps, un peu comme lors de nos derniers matches de championnat. Et il a fallu cette frappe contrée par Umtiti pour donner à la Juventus un avantage, certes mérité, mais extrêmement faible sur cette double confrontation.»

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Une semaine après les déclarations de Rémi Garde sur l'arbitrage, le président rhodanien a tenu à démonter l'idée d'un sentiment de persécution côté lyonnais, tout en insistant tout de même sur cette fameuse main de Bonucci : «On va dire que ce n'est pas un acharnement car il n'y a pas de côté volontaire. Il y a simplement une statistique qui nous est défavorable - quatre mains sur nos quatre derniers matches - qui pose un certain nombre de problèmes, et des hors-jeu non sifflés en championnat de France. Mais on voit que ça peut aussi arriver en Coupes d'Europe, donc il faut l'accepter et se dire que quand la chance va tourner, on va gagner beaucoup de matches sur des erreurs individuelles ou d'arbitrage.»

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Très loquace sur le sujet de l'arbitrage, Jean-Michel Aulas a conclu son intervention en prédisant un réveil de son équipe, qui vient d'enchaîner une cinquième défaite sur ses sept dernières sorties (toutes compétitions confondues) : «Je pense que tout le monde prend de l'expérience. On se rend compte que se mettre à dos une corporation n'apporte rien. Et comme le disait Pascal Garibian (ancien arbitre français et nouveau directeur technique de l'arbitrage, ndlr) dernièrement à Rémi Garde, ce n'est pas parce qu'il y a eu énormément d'erreurs contre Lyon que les arbitres vont siffler dans le bon sens pour se rattraper. Donc il faut considérer que c'est au débit du club pour cette année, mais qu'il y aura des jours meilleurs, et qu'on démontrera par la formation, l'enthousiasme, la sérénité, que l'Olympique Lyonnais est un grand club et que même quand les vents lui sont contraires, il sait rebondir. C'est ce qu'il va se passer dès dimanche contre le PSG.»

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