Ligue Europa : l'OGC Nice passe à la trappe !

Par Dahbia Hattabi
3 min.
OGC Nice @Maxppp

Ce jeudi, Nice, Lyon et Marseille sont sur le pont en Ligue Europa. Les Aiglons ont été les premiers à jouer à 17 heures face au Lokomotiv Moscou. Les hommes de Lucien Favre se sont inclinés 1 à 0 face à une formation russe très réaliste. Ils sont éliminés de la compétition européenne.

Quatre-vingt-dix minutes pour tout changer. Ce jeudi à 17 heures, l'OGC Nice jouait sa survie en Ligue Europa. Il y a une semaine, les troupes de Lucien Favre s'étaient inclinées 3 à 2 face au Lokomotiv Moscou à l'Allianz Riviera, après avoir pourtant mené 2 à 0. Une très mauvaise opération pour l'équipe française qui devait absolument prendre le meilleur sur les Russes aujourd'hui. Pour cela, le technicien suisse de l'OGCN avait misé sur un 4-3-3 avec un trident offensif composé de Pléa, Saint-Maximim et Balotelli. En face, Yuri Serin avait aussi opté pour un 4-3-3 où l'on retrouvait au poste de latéral droit l'ancien Lyonnais Maciej Rybus. Dans une RZD Arena gonflée à bloc malgré une température inférieure à moins 10 degrés, tous les ingrédients étaient réunis pour que la rencontre soit intéressante. D'entrée, les Russes tentaient de prendre le jeu à leur compte et mettaient en place un pressing agressif sur les Niçois. Mais les Aiglons se montraient les plus dangereux sous l'impulsion de Mario Balotelli.

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À une bonne trentaine de mètres, l'international italien décochait une frappe tout en force qui s'écrasait sur la transversale de Guilherme, qui n'avait pas bougé d'un iota sur l'action car il était persuadé que le ballon passait au-dessus du cadre (11e). Super Mario allait encore sévir quelques instants plus tard. Suite à une faute sur Plea, Nice héritait d'un bon coup-franc botté par Balotelli. Malheureusement, le Transalpin était de nouveau stoppé par la transversale (19e). Clairement supérieur, l'OGCN dominait une équipe de Moscou acculée dans sa moitié de terrain et incapable de créer le moindre danger. Pour ne rien arranger, le Lokomotiv devait faire sans Jefferson Farfan, sorti sur blessure à la 24e. Avec l'entrée de Kolomeytsev, les locaux passaient en 4-4-2. C'est à ce moment-là que le Lokomotiv se procurait sa première occasion franche. Lancé en contre par son frère Aleksei, Anton Miranchuk envoyait un tir croisé du droit qui fuyait le cadre de Benitez (27e).

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Moscou a bien joué le coup face à Nice

Puis Moscou, ultra réaliste, allait trouver la mire à la 30e. Suite à un centre en retrait d'Anton Miranchuk, les Niçois avaient du mal à se dégager. Denisov en profitait et se faufilait entre les défenseurs adverses pour placer un tir qui faisait mouche (1-0, 30e). Un coup de massue pour les Niçois qui avaient pourtant fait une bonne entame. S'il y avait un peu de frustration et d'agacement, en témoigne le carton jaune donné à Balotelli pour une semelle sur Kvirkelia (32e), Nice ne lâchait pas le morceau et tentait sa chance avec Plea (35e, 38e), Cyprien (42e), Perraud (44e) ou Balotelli (45e+1, coup franc). Mais en face, malgré une attitude nonchalante et un style peu académique, Guilherme tenait la baraque. Le score ne bougeait pas jusqu'à la pause (1-0). Dos au mur, l'OGCN revenait sur la pelouse avec l'intention de jouer le tout pour le tout. Mais le Lokomotiv attaquait mieux cette deuxième période. Après un premier contre sans danger conclu par Ari (47e), ce dernier profitait quelques instants plus tard d'une intervention manquée de Sarr pour lancer Aleksei Miranchuk. Sa frappe était captée par un Benitez, solide sur sa ligne (49e).

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Poussé par ses supporters, le Lokomotiv montrait un visage plus entreprenant qu'en première mi-temps. Nice essayait de réagir avec Saint-Maximin (57e). Mais les occasions n'étaient pas assez tranchantes pour inquiéter Guilherme, auteur de plusieurs arrêts ( 57e, 61e). En face, Moscou multipliait les contres. Après un grand pont sur Malang Sarr, décidément en difficulté, Ari faisait parler sa vitesse. Mais il était repris dans la surface par les Niçois alors qu'il filait au but (63e). Pas du tout aidé par sa défense, totalement dépassée, Benitez repoussait une frappe du gauche d'Aleksei Miranchuk (65e), avant ensuite d'être sauvé par son poteau sur un tir enroulé du droit d'Anton Miranchuk (67e). Malgré quelques mouvements intéressants, dont un conclu par Lees-Melou dont la frappe était repoussée par le portier adverse (88e), les Français ne trouvaient pas la faille. Après une ultime tentative d'Eder détournée par Benitez (89e), le Lokomotiv s'imposait 1 à 0. Nice est éliminé de la Ligue Europa.

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