Mario Balotelli fait encore jaser en Angleterre suite au match d'hier contre le Besiktas. L'Italien n'a pas respecté la hiérarchie des tireurs de penalty et a piqué le ballon à son capitaine. Ce qui a agacé Steven Gerrard.
Même lorsqu'il marque, Mario Balotelli déclenche la polémique outre-Manche. Hier soir, l'attaquant italien a inscrit le seul but de la rencontre face au Besiktas en Ligue Europa, d'un penalty à la 84e minute. Un but qui donne une légère avance à Liverpool en vue du match retour qui s'annonce bouillant en Turquie, mais qui laisse un goût amer. Car Balotelli a forcé la main à son capitaine du soir, Jordan Henderson, pour tirer le penalty. Ballon en main, le milieu de terrain international anglais avait été désigné avant la rencontre comme le choix numéro 1 en cas de penalty, en l'absence de Steven Gerrard.
C'est d'ailleurs Steven Gerrard lui-même qui a révélé cela au micro d'ITV, qui retransmettait la rencontre. Interrogé sur la brouille visible sur le pré entre Henderson et Balotelli, Gerrard a critiqué le comportement de l'Italien. « Jordan aurait dû tirer le penalty. Les règles sont les règles, cela aurait dû être Henderson, Mario a été un peu espiègle. Bravo à Mario, il a marqué mais ce n'est pas bien de voir des coéquipiers se disputer. Je pense que Jordan a bien géré la situation. Il a vu que Mario voulait vraiment marquer. Il est parti au bon moment et a bien parlé après le match. Il est le capitaine et Mario lui a un peu manqué de respect. Mais il a marqué un but très important », a-t-il lancé.
Effectivement, Henderson n'en a pas rajouté après la rencontre, et a essayé d'éteindre la polémique. « Je voulais tirer mais Mario était très confiant. Il avait déjà tiré des penaltys importants. J'avais confiance en lui », a-t-il assuré. De son côté, Balotelli s'est fendu d'un tweet de remerciement pour son coéquipier. « Merci Hendo de m'avoir laissé tirer le penalty. Stop à la polémique. Seule la victoire compte ». Certes, la victoire est importante, mais l'attitude de Balotelli laisse une nouvelle fois pantois. Lui qui n'avait inscrit que 2 buts jusqu'au penalty d'hier avec Liverpool s'est autorisé un acte d'égoïsme déplacé. Qu'il le veuille ou non, le débat fait aujourd'hui rage en Angleterre.
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