Nabil Fekir ne s'en est jamais caché, il se sent plus à l'aise dans l'axe que sur un côté. Mais le numéro 18 parvient de moins en moins à masquer sa frustration chaque fois qu'il évolue au poste d'ailier droit, et Bruno Genesio l'a bien noté.
Bruno Genesio décidait d'aligner un 4-3-3 pour accueillir l'AS Roma en huitième de finale aller de la Ligue Europa. Dans cette configuration tactique, l'entraîneur de l'Olympique Lyonnais décidait de miser respectivement sur Mathieu Valbuena et Rachid Ghezzal pour occuper les flancs gauche et droit de l'attaque rhodanienne, Alexandre Lacazette venant lui occuper la pointe. Un onze de départ qui se faisait donc sans Nabil Fekir, lequel devait prendre son mal en patience sur le banc avant de pouvoir entrer en jeu.
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« Le choix était de débuter dans un 4-3-3 avec une densité au milieu. À partir de là, sur le côté droit, j'avais le choix entre Rachid et Maxwel (Cornet), puisque je pense que Nabil n'est pas très enclin à jouer sur ce côté donc à un moment donné il faut en tirer les conséquences », a lâché le technicien lyonnais en zone mixte. L'expression ne passe évidemment pas inaperçue, et témoigne d'un souci avec le numéro 18 de l'effectif rhodanien qui, trois minutes après son entrée en jeu en soutien de Lacazette, se distinguait en marquant le but du 3-2 après un petit exploit personnel.
« Je vois aussi certaines choses... »
Plus à l'aise dans l'axe, le gaucher ne parvient plus vraiment à cacher son agacement chaque fois qu'il est aligné dans le couloir : « Si nous en avons parlé tous les deux ? Oui... Puis je vois aussi certaines choses. Il ne faut pas être borné. Il est très à l'aise derrière l'attaquant, donc on l'utilisera là où il est plus à l'aise », a confirmé Bruno Genesio, refusant d'expliquer cette mise sur le banc uniquement du fait d'un repli défensif douteux de son international français.
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« Il n'y a pas que ça. Je pense qu'il n'a pas trop envie de jouer à ce poste-là, je peux le comprendre, et du coup il n'est pas aussi performant qu'on aimerait qu'il le soit. Mon rôle, c'est de le mettre au poste où il sera le plus performant pour l'équipe et c'est la raison pour laquelle (dans ce 4-3-3) j'ai décidé de titulariser Rachid », a conclu l'homme de 50 ans. Complexe...
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