OM-Atlético : les choix très surprenants de Rudi Garcia

Par Dahbia Hattabi - Constant Wicherek
2 min.
Olympique Marseille @Maxppp

Avec la blessure de Dimitri Payet, rien n'a été dans le sens de l'OM. Mais les choix de Rudi Garcia avant et au cours du match interpellent.

L'Olympique de Marseille est totalement passé à côté de sa finale de Ligue Europa contre l'Atlético Madrid. Sèchement battus par les Colchoneros, les hommes de Rudi Garcia ont peiné à exister malgré une première demi-heure assez convaincante. Tout a vraiment basculé, au moins dans les têtes, à la sortie de Dimitri Payet sur blessure lors de cette 32e minute. Blessé depuis une semaine, le Reunionnais se déclarait apte, mais l'était-il vraiment ? Le choix de Garcia de le faire jouer était-il juste ?

La suite après cette publicité

« On espérait qu'ils soient proches des 100% ! Ça ne s'est pas aggravé. On a fait un test ce matin. Il avait une appréhension, il est resté avec le temps qu'il a joué. Ça n'a pas empiré aujourd'hui, c'était trop juste pour aujourd'hui. Mais sur ce genre de match, c'était des risques à prendre », a indiqué l'entraîneur phocéen en conférence de presse après la rencontre des siens. Pourtant ce n'est pas la seule décision étrange qu'a pu prendre Rudi Garcia mercredi soir.

À lire Ligue des Champions : le Borussia Dortmund renverse l’Atlético et file en demies !

Un changement trop tardif de Germain ?

En milieu de deuxième période, l'entraîneur marseillais a sorti Lucas Ocampos alors que c'était probablement le meilleur Olympien sur le terrain. Dépité, l'Argentin regagnait avec rage le banc. « Lucas nous apporte beaucoup. Il a fait une très belle première période à l'image de l'équipe si on enlève l'erreur, la première période a été de qualité. Après ce n'est pas un problème d'un joueur ou d'un autre, l'Atlético a haussé le niveau en deuxième période » a expliqué l'entraîneur phocéen avant de passer au poste d'attaquant.

La suite après cette publicité

Hormis lors de la quatrième minute où il a un ballon de but offert par Payet, Valère Germain n'a pas existé dans cette rencontre. Forcément, les supporters et observateurs s'attendaient à un changement, qui est arrivé très (trop ?) tardivement (74e). Une nouvelle fois, le coach français s'explique : « j'ai expliqué que c'était dur de faire rentrer Kostas Mitroglou plus tôt. Il était en délicatesse au niveau musculaire. C'était notre 61e match, c'est normal que les organismes aient souffert ces dernières semaines. Je pense qu'avec ce groupe à 100% on aurait pu rivaliser mieux ou plus longtemps contre cette grande équipe qu'est l'Atlético ». Quoi qu'il en soit, tout sera probablement balayé dimanche matin si l'OM se qualifie pour la prochaine Ligue des Champions après l'ultime journée de Ligue 1.

La suite après cette publicité

Fil info

La suite après cette publicité