OM : l'improbable héros Rolando

Par Aurélien Léger-Moëc
2 min.
Olympique Marseille Rolando Jorge Pires da Fonseca @Maxppp

On attendait Thauvin ou Payet, c'est finalement Rolando, entré à la 101e minute, qui a offert la qualification à l'OM. Tout sourire, le défenseur de 32 ans a confié son bonheur après la rencontre.

Les héros improbables sont souvent la marque des grandes épopées. En 1998, c’est Lilian Thuram qui inscrit un doublé totalement fou face à la Croatie en demi-finale de la Coupe du Monde. En 2016, les Portugais ne s’attendaient probablement pas à fêter un but d’Eder, l’attaquant si souvent décrié, pour célébrer la victoire face à la France en finale de l’Euro. Hier soir, les supporters olympiens imaginaient sûrement plus facilement un enroulé pied gauche de Thauvin ou une mine lointaine de Payet pour sceller la qualification.

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C’est finalement Rolando, le défenseur né au Cap-Vert, entré à la 101e minute, qui a libéré tout Marseille. Sur corner, mais pas de la tête, avec son pied droit. Sa joie immense était à la hauteur de l’événement. Diminué par une blessure au tendon d’Achille, Rolando a vu Luiz Gustavo devenir une option plus que crédible en défense centrale aux côtés d’Adil Rami. Entré en jeu face à Angers le week-end dernier, il se doutait qu’il prendrait place sur le banc face à Salzbourg.

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Le sourire scotché sur son visage

Forcément, il a dit tout son bonheur en zone mixte après la rencontre. « C’est un moment inexplicable. C’était à moi de mettre le but de la qualification. Mais c’est grâce à l’équipe, je n’ai joué que 20 minutes. On sait que notre cœur est grand. On savait qu’on pouvait y arriver. (…) La dernière fois c’était Hiroki, cette fois c’est moi. On vit bien, ça montre qu’on est un vrai groupe », a-t-il dit, le sourire scotché aux lèvres.

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« C’est quelque chose d’inoubliable, je n’ai pas les mots en français pour dire ce qu’il y a dans mon cœur. On est très content, c’est le minimum que l’on peut dire. On va finir ensemble à Lyon ! », a-t-il poursuivi, avant de commenter la Une de L’Équipe qui lui rend hommage en jouant sur sa quasi-homonymie avec CR7 («Rolando Ballon d'Or»). « C’est mon frère Ronaldo, ils ont changé les deux lettres ! C’est que ça ! », a-t-il rigolé. Ce jeudi soir, Rolando aura été aussi décisif pour son équipe que son illustre compatriote.

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