Le chômeur Mahamadou Diarra veut encore y croire

Quintuple champion de France, double champion d'Espagne et sélectionné à 63 reprises en équipe du Mali, Mahamadou Diarra a un CV qui plaide assez largement en sa faveur. Ayant notamment évolué à l'Olympique Lyonnais et au Real Madrid, le milieu de terrain défensif a connu de grosses cylindrées à l'échelle européenne. Seulement voilà, malgré ce passeport qui a tout pour plaire, le récupérateur reste pour l'heure encore et toujours sans club. Auteur d'une pige en demi-teinte du côté de l'AS Monaco, l'ancien numéro 7 des Gones n'a convaincu aucune équipe de lui offrir un contrat.

Du coup, prenant son mal en patience, l'international malien s'entraîne actuellement entre Rhône et Saône en compagnie des jeunes pousses lyonnaises. Si cette situation devait être temporaire en attendant qu'un club le recrute, le temps passe et celui que l'on surnomme Djila doit encore se contenter des séances d'entraînement du côté de Tola-Vologe. Et forcément, le natif de Bamako a de quoi trouver le temps long. Mais qu'à cela ne tienne, plutôt que de baisser les bras, le milieu de terrain désormais âgé de 30 ans préfère positiver et espère bien trouver preneur. Dans les colonnes de Marca, le récupérateur fait le point sur sa situation et ne désespère pas de dénicher un club dans un grand championnat européen :

« Je suis en forme, je me sens bien. Je pense pouvoir jouer encore trois saisons sans problème. Même s'il est vrai qu'en deux ans et demi, j'ai dû faire seulement 30 matches ! Ce que je veux, c'est jouer au football, c'est ma vie. Je ne peux pas envisager d'arrêter comme ça. C'est une situation compliquée, en espérant qu'une équipe se montre intéressée. Honnêtement, je n'ai aucune préférence entre l'Espagne, l'Italie, la France et l'Angleterre. Ces quatre championnats me plaisent et j'espère avoir une opportunité dans l'un de ces quatre championnats. En tout cas, ce qui est clair, c'est que je ne vais pas arrêter comme ça. Il faut que je sois fort mentalement et que je travaille. Je pense être à 60% et, avec les matches, je pourrai être à 100% ». Encore faut-il qu'une équipe daigne lui faire confiance. Et pour l'heure, aucune indication n'abonde en ce sens.