Wenger dévoile les dessous de l’adaptation compliquée de Lacazette

Ce soir, Arsenal affronte en quart de finale aller de la Ligue Europa le CSKA Moscou, tombeur de Lyon au tour précédent, à l’Emirates. Et Wenger pourra compter sur Lacazette. « C’est bon de l’avoir de retour. Parce que cela nous donne des opportunités différentes. Danny (Welbeck, ndlr), c’est plus un joueur qui joue derrière, alors que Lacazette préfère les combinaisons. C’est important d’avoir ces deux options », a-t-il commencé par expliquer.

Car, ces derniers temps, l’entraîneur des Gunners ne pouvait compter que sur Danny Welbeck puisque le Français était blessé et que Pierre-Emerick Aubameyang, la recrue hivernale, n’est pas qualifié. Alors, à l’occasion de cette rencontre, l’ancien coach de l’AS Monaco est revenu sur la première saison d’Alexandre Lacazette, que beaucoup considèrent en demi-teinte. Mais le patron des Gunners a trouvé des circonstances atténuantes.

« Il n’était plus lui même depuis un moment »

« Je réalise maintenant, quand je le vois à l’entraînement, qu’il n’était plus lui-même depuis un moment. Ce qui explique pourquoi il n’inscrivait que peu de buts. Il était toujours catégorique "je vais bien, je vais bien", mais les joueurs sont ainsi. Ce n’était pas dramatiquement différent avant, c’était un bon joueur », a-t-il ainsi continué, avant d’évoquer les problèmes de l’ancien Lyonnais avec son genou, qui ne lui ont pas permis d’être à cent pour cent.

« Je pense que lors des sept ou huit derniers matches qu’il a joués, il n’était pas complètement libre par rapport à sa blessure au genou. Dans notre travail vous avez besoin de votre corps et malheureusement quand vous n’êtes pas à 100 pour cent vous ne pouvez pas bien jouer », a conclu Arsène Wenger. Le natif de Lyon aura l’occasion de montrer qu’il est de retour au top de sa forme dès ce soir face aux Moscovites du CSKA !