Groupama pointe du doigt l’attitude des supporters de l’OL

Par La Rédaction FM
2 min.

Voilà trois ans que le stade de Lyon-Décines porte le nom de Groupama Stadium. Antre de l'OL, il n'est pas impossible qu'il change de nom dès cette année, date d'échéance du contrat liant la société d'assurance au club de football lyonnais. Demain, justement, le directeur général de Groupama Rhône-Alpes Auvergne va présenter un nouveau plan devant le conseil d'administration de l'OL. Dans une interview donnée à La Tribune, Francis Thomine a évoqué le futur et les intentions du groupe, qui s'il souhaite poursuivre l'aventure auprès de l'OL, ne le fera pas à n'importe quel prix. Si le montant de l'accord entre Groupama et l'OL reste secret, la publication estime que l'OL touche entre 4 et 7 millions d'euros par an grâce au naming. Aujourd'hui, pas question pour la société d'assurance d'aller au-delà. Et cette dernière a des arguments chocs pour ne pas plier devant les talents de négociateurs de Jean-Michel Aulas.

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«À l'aune des dérapages racistes, homophobes, violents et même, maintenant, des tensions ostensibles entre supporters et joueurs, nous aurions eu l'occasion d'actionner la clause d'image. Je n'ai pas souhaité le faire», a d'abord déclaré Francis Thomine, expliquant que les débordements survenus dans l'antre de l'OL n'avaient pas eu d'impact majeur sur l'image de la marque. Si renoncer au partenariat n'est pas l'intention de Groupama, le groupe précise ne pas être prêt à tout et n'importe quoi pour parvenir à le conserver. L'entreprise n'ira pas au-delà du budget alloué. «Je ne dépenserai pas un euro de plus. Jean-Michel Aulas, son directeur général et son conseil d'administration seront libres de mettre fin à notre partenariat s'ils lui préfèrent une offre censée être bien plus performante financièrement,» a lancé l'homme en charge du dossier, sûr de lui, avant de conclure. «Je leur rappellerai alors qu'au nom de la confiance et du long-terme dans lequel nous nous sommes engagés, jamais je n'ai exigé de leur part des mesures ou des compensations d'image auxquelles certaines situations bien regrettables nous donnaient droit». Les affaires sont les affaires.

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