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Info FM : les précisions de l'avocat d'Odsonne Edouard

Par Dahbia Hattabi
3 min.

Depuis quelques jours, Odsonne Edouard a vu son nom être cité dans une affaire de tir d'un pistolet à air comprimé. Dans L'Équipe, Maître Pierre Le Bonjour, a expliqué dans le détail la version de l'affaire. Contacté par nos soins par la suite, l'avocat du joueur a évoqué les possibles conséquences judiciaires pour son client : «Il n'est pas le tireur donc je ne vois pas pourquoi il serait condamné pour avoir tiré. Je pense que l'honnêteté du coéquipier, Mathieu Cafaro, fera qu'il y aura une discussion possible là-dessus. Il a déjà eu une bonne réaction personnelle de venir expliquer qu'il était le tireur. Au niveau judiciaire, l'histoire devrait retomber assez rapidement. On verra bien à l'audience du 13 juin, si elle a lieu, où on est au niveau de l'enquête de police parce que c'est sûr que la police justice va vérifier les déclarations a posteriori de Cafaro. Encore une fois, ce joueur est présent sur les lieux, ce n'est pas contestable au niveau de la vidéosurveillance. Même s'il n'y a pas de vidéosurveillance au moment du tir, on sait qu'à ce moment-là il est avec Odsonne. C'est dommage qu'on ne l'ait pas entendu. Je pense qu'à ce moment-là il n'aurait pas hésité à dire : "Non, c'est moi le tireur. Voici la vérité". Ça n'a pas été fait encore une fois car je pense qu'au niveau policier l'histoire n'a pas mérité beaucoup de vérifications. Ce n'est pas grave. Ce sera fait par la suite». Maître Pierre Le Bonjour a ensuite réagi aux déclarations d'Olivier Sadran. Ce matin au micro de RMC, le président toulousain a indiqué qu'Odsonne Edouard ne jouerait plus pour son club.

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«Aujourd'hui, pour moi ce n'est pas une décision, c'est une annonce. De toute façon, par nature, elle est contestable. Elle est totalement hors cadre. On parle de sanctions qui matériellement, à ma connaissance, n'ont pas été prises. Sur la base d'une accusation qui s'avère déjà fausse et qui s'avérera totalement fausse demain ou après-demain quand la justice aura tranché. Ce que l'on peut dire, c'est que si on cherche quelque chose à reprocher à Odsonne Edouard, c'est de ne pas avoir "balancé" son coéquipier. Il n'a pas mis en cause son coéquipier car il n'avait pas la matière ni la capacité pour le faire, encore une fois au niveau policier c'est allé très vite. Peut-être que si c'était allé moins vite avec l'audition de son coéquipier, il n'y aurait pas eu de discussions. Sur ce moment-là, à chaud, il n'a pas voulu le mettre en cause. Ce qui est plutôt honorable. D'ailleurs, le comportement de son coéquipier l'est tout aussi. Il est venu se dénoncer. Venir reprocher, à l'un et à l'autre, un comportement critiquable sur ça, je trouve que le comportement est plutôt responsable au moins à ce niveau-là. Le tireur expliquera pourquoi et comment. Finalement, on ne le sait pas. Quand je dis que l'enquête policière a été très rapide je vous donne un simple exemple il est avéré que dans cette voiture, il y a un air soft et qu'on y a tiré. On le savait avant même que Mathieu Cafaro se dénonce. On n'a jamais demandé pourquoi et comment ce jouet, qui n'est pas vraiment une arme, est dans la voiture. Ils s'en expliqueront les uns et les autres et le principal intéressé par la suite». Enfin, le PSG est-il intervenu dans ce dossier ? «Non, pas pour l'instant, assure Me Le Bonjour. Je pense que le club sur la réserve pour voir ce qu'il en est. Encore une fois, la réaction toulousaine, elle est plus que précipitée. C'est elle qui d'ailleurs précipite cette communication où on se trouve contraint, nous, d'avoir à nous justifier, à répondre et à expliquer alors que c'est à la justice de faire le tri. Comme tout le monde a été devancé par la position des dirigeants toulousains, on est obligé de venir parler derrière».

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