La dernière vie de Ludovic Giuly

Par Raphael Didio
1 min.

Arrivé cet été à Chasselay, pensionnaire de CFA mais aussi son premier club, Ludovic Giuly est revenu pour Le Parisien sur ce choix de carrière, qui le voit rechausser une dernière fois les crampons :

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«J’ai commencé ici à l’âge de 5 ans. J’avais promis à Gérard Leroy, l’ancien président, que je jouerais une année ici. Il est malheureusement décédé en 2012, mais je n’ai qu’une parole. Ici, je suis chez moi, je connais tout le monde. Le nom du stade (Ludovic Giuly) ? C’est marrant, mais je n’y fais pas trop attention. Après avoir fait ce métier pendant dix-huit ans, j’avais envie de revenir aux valeurs que je connaissais ici. C’est sympa de ramener ses affaires, de les laver. Parfois, j’oublie des trucs, mais bon… Il n’y a pas de problème, je suis quelqu’un de normal, naturel. Je n’ai pas besoin d’avoir une étiquette ou quoi que ce soit. Je ne reviens pas pour me la raconter. Je dis à mes coéquipiers de se concentrer sur le terrain. Pour les anecdotes, on verra plus tard. Je ne suis pas un raconteur d’histoires. Je bosse avec eux et ils l’ont bien compris.» Ce week-end, il affrontera l'OL, son club formateur. Sans Gomis ni Briand toutefois, pas retenu dans le groupe.

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