La tension monte entre Bordeaux et Diabaté

Par Julien Hippolyte
1 min.

Cheick Diabaté (28 ans) n’est plus qu’à deux matches de la fin de son contrat avec Bordeaux et fait monter la pression. Interviewé au sortir de la victoire des Girondins contre Lorient (3-0), l’attaquant malien, auteur d’un doublé et d’une passe décisive, en a profité pour mettre ses dirigeants sur le fait accompli : «Bordeaux est dans mon cœur, je suis girondins à 100%. Ce n’est pas moi qui décide de mon futur. Moi j’aimerais rester, bien sûr, mais je n’ai pas vu de proposition. Même si on me dit de jouer gratuitement, je le ferais avec plaisir». Une déclaration qui ne laisse aucun doute sur la volonté de Diabaté (10 buts en 20 matchs de L1) de rester au club. Une version que remet en question L’Équipe, qui rapporte qu’une proposition avait bien été faite à l’attaquant bordelais courant novembre.

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Le club aurait en effet proposé à son joueur de prolonger, à condition cependant de revoir son salaire à la baisse, en raison de ses nombreuses blessures (77 titularisations seulement en six saisons de L1). Des primes variant selon son état de forme et sa capacité à enchaîner les matches seraient venues compléter sa rémunération. Cheick Diabaté aurait refusé cette offre et cherché à trouver mieux ailleurs, comme l'explique l'actionnaire majoritaire du club Nicolas de Tavernost ce mercredi à Sud Ouest. «Il doit y avoir un problème de communication : son agent a depuis plusieurs semaines une proposition de poursuite de collaboration, et je ne pense pas qu'elle était gratuite mais plutôt tout à fait significative. J'imagine qu'ils n'ont pas eu le temps d'en discuter ou qu'ils attendent la fin du championnat…», a-t-il lâché. Ambiance.

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