Moussa Sissoko présente le projet ARES Esport

Depuis quelques années, le Esport se développe et fait de plus en plus d'adeptes. Et cela pourrait encore augmenter grâce au projet ARES Esport. Président de cette structure, Badr Slassi nous en dit plus sur le sujet. «Le projet est né il y a pratiquement un an jour pour jour. L'idée était de créer des équipes de Esport pour des joueurs professionnels. L'Esport est aujourd'hui quelque chose qui prend de la place. Il y a deux milliards de gamers et 600 millions d'Esporters enthousiastes. Ça commence à se développer. On en parle aux Jeux Olympiques comme étant une nouvelle discipline potentielle en 2024. Il y a un an, je m'étais dit que je ferai une équipe d'Esport pour Moussa Sissoko et Sofiane Feghouli (il est leur agent de communication). Au fur et à mesure, on a, avec les gens avec qui je suis associé aujourd'hui, amélioré le projet pour créer ce qui est aujourd'hui Alpha Republic of ESport. La première république d'Esport. L'objectif est de contribuer à la démocratisation de l'Esport en permettant à un maximum de fans d'Esport de tout simplement devenir professionnel du jeu vidéo en s'inscrivant à des tournois sur des jeux vidéos bien spécifiques, en remportant les tournois de qualification avec à la clé un contrat d'un an rémunéré 2000 euros par mois pour devenir ce qu'on appelle un pro gamer, c'est-à-dire un sportif des jeux vidéos professionnel. On a recruté six pro gamers juste le temps d'ouvrir les tournois de qualification. Une fois qu'ils le seront on repartira à zéro. On a pour objectifs de recruter 50 pro gamers à travers le monde, il n'y a pas de limites territoriales. À partir de décembre, nous ouvrirons les tournois de qualification sur certains jeux pour pouvoir devenir pro gamers. On commencera avec les jeux de foot».

Moussa Sissoko (Tottenham) a été l'un des premiers à rejoindre la team ARES. «C’est quelque chose qui me tient à cœur. J’ai décidé de faire partie de ce projet car c’est quelque chose qui va devenir énorme dans l’avenir. Il y a de plus en plus de gens qui s’intéressent à ce projet-là. On commence à le voir sur les réseaux sociaux. Même à la télé, quelques compétitions sont diffusées. D’ici quelque temps, on verra quelque chose de fantastique», nous a confié l'international tricolore qui fait partie d'une team d'ambassadeurs où figurent Sofiane Feghouli (Galatasaray), Riyad Mahrez (Leicester), Wendie Renard (OL Féminin), Yannick Ferreira-Carrasco (Atlético Madrid), Mario Lemina (Southampton), Demba Ba et les Twins, de célèbres danseurs. Ils ont été rejoint officiellement ce vendredi par une nouvelle recrue. Il s'agit de James Rodriguez (Bayern Munich). Un énorme coup pour ARES. «On a une dizaine d'ambassadeurs de qualité. On les a choisi car ce sont des fans de jeux vidéos. C'est le cas de James qui est un excellent joueur de FIFA. Depuis le lancement officiel d'ARES le 23 mai dernier, on a reçu une vingtaine de demandes de footballeurs qui souhaitent intégrer ce projet». Mais en quoi consistera le rôle de ces ambassadeurs ?«Mon rôle c’est de bâtir une équipe, précise Moussa Sissoko. On va dire que je suis un peu leur coach. Je vais essayer de les faire progresser et essayer de faire en sorte qu’ils deviennent les meilleurs tout simplement». Chaque ambassadeur aura donc sa propre équipe de Esport avec des joueurs pros qui feront des compétitions internationales à travers le monde. Victime de son succès, ARES a même été approché par certains clubs. «On a de très gros clubs professionnels. Des clubs du top 20 européens qui nous ont contacté récemment pour participer aux phases de qualifications qu'on met en place sur internet pour pouvoir leur détecter des pro gamers. Ils veulent avoir leur team d'Esport dans leur club». Un bel avenir s'offre donc à ARES et l'Esport.