Bastia est décidément au cœur des débats. Il y a quelques instants, la Commission de Discipline de la LFP a sanctionné Yannick Cahuzac de trois matches de suspension ferme suite à sa nouvelle exclusion lors de la rencontre face à Angers. Les Corses sont également pointés du doigt par le FC Nantes. Les deux équipes se sont séparées hier sur le terrain sur un match nul. Mais la tension n'est pas retombée après la rencontre comme l'a expliqué Valentin Rongier au micro de RMC ce jeudi.
«Ça a un peu dégénéré, il y a eu des échauffourées dans le tunnel. Ça a duré un petit moment. Les gens de Bastia essayaient de venir jusqu'à notre vestiaire. Ça a chauffé, notamment avec notre défenseur Diego Carlos, qui s'est fait bousculer parce qu'il est rentré seul dans le couloir. Heureusement qu'il y avait quelques personnes de la sécurité, sinon ça aurait pu dégénérer davantage. Il y avait beaucoup de membres du staff qui traînaient autour, qui insultaient et qui cherchaient à ce que ça dégénère. Je n'ai pas vu de coup de poing. J'ai vu des bousculades». Il a aussi mis en cause le président corse, Pierre-Marie Geronimi. « Je ne sais pas quelle était son intention quand il est monté dans le bus, mais c'est vrai qu'il menaçait notre coach en disant qu'il lui donnait rendez-vous l'année prochaine et qu'il n'oublierait pas ce qu'il s'était passé. » Ambiance.
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