TPO : Doyen Sports s'insurge !

Par Matthieu Margueritte
2 min.

Le fond d'investissements Doyen Sports l'a mauvaise ! Concerné par l'interdiction de la tierce propriété (TPO, Third Party Ownership), le groupe a tenu à réagir par un communiqué. Sur les bases d'un articles publié par le journal belge L'Echo, Doyen Sports estime qu'il existe un conflit d'intérêt au sein de la direction générale de la concurrence de la Commission européenne. La raison ? Le groupe dénonce un manque de garantie de neutralité du fonctionnaire européen en charge du traitement des plaintes.

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*« Dans son édition de ce jour, le quotidien économique belge « L’ECHO » publie un article qui établit que le fonctionnaire de la Commission européenne, en charge des plaintes déposées par nos clients :

  • la Ligue espagnole de football professionnel et la Ligue portugaise de football professionnel, contre l’interdiction totale de la « tierce propriété » (TPO) voulue par l’UEFA et édictée par la FIFA ;

  • Doyen Sports, contre l’interdiction totale de la « tierce propriété » (TPO) et contre le règlement UEFA sur le « Fair Play Financier » (FFP) ;

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a des liens étroits avec l’UEFA.

Ce fonctionnaire aurait en effet effectué l’an dernier un « Executive Master in European Sport Governance » (« MESGO ») dont le principal sponsor est l’UEFA et y a rédigé une thèse intitulée « the compatibility of a possible prohibition of third party player ownership (TPO) with EU Law ». Dans cette thèse, sponsorisée par l’UEFA, ce fonctionnaire remercie plusieurs collègues de la Commission européenne « pour le soutien apporté » et se fait le fervent défenseur du (à l’époque) projet de l’UEFA d’interdire totalement le TPO et milite en faveur de sa compatibilité avec le droit UE. (…) Nos clients sont stupéfaits par cette information : il en ressort en effet que les fédérations internationales de football seraient parvenues à gangrener un des sanctuaires de la Commission européenne, la Direction Générale « Concurrence ». Nos clients vont évaluer les suites légales qu’il convient de donner à cette affaire. Cependant, d’ores et déjà, ils vont écrire à la Commission en charge de la Concurrence, Mme VESTAGER, pour lui demander d’agir vite et bien afin de tenter de remédier à cette situation scandaleuse. »*

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