Anderlecht : l'impayable M'Bokani...

Par Aurélien Léger-Moëc
2 min.
FC Dynamo Kiev Dieumerci Mbokani Bezua @Maxppp

Dieumerci M'Bokani se refait une santé en Belgique à Anderlecht depuis plus d'un an maintenant. Mais il vise à nouveau plus haut, porté par une confiance en lui digne d'un certain Cristiano Ronaldo.

Dieumerci M’Bokani est décidément un drôle de personnage. La Ligue 1 ne retiendra de lui que l’image d’un flop retentissant pour Monaco, qui l’avait recruté pour mener son attaque lors de la saison 2010-2011, qui a vu l’ASM tomber en L2. Mais du côté de la Belgique, M’Bokani est une sacrée attraction. Révélé au Standard de Liège entre 2007 et 2010, il fait désormais le bonheur d’Anderlecht, où il avait pourtant échoué au tout début de sa carrière. Auteur de 15 buts en championnat la saison dernière et de 3 cette année, il est la principale force de frappe du club bruxellois.

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Et mardi, il avait l’occasion de le montrer à l’Europe entière face à l’AC Milan. Si la rencontre s’est achevée sur un triste 0-0, M’Bokani a gardé un drôle de souvenir, signé Philippe Mexès. « Il a joué de façon très dure, mais pas toujours intelligente. Hélas! L’arbitre n’a pas sanctionné toutes ses fautes. Voici un cadeau de Mexes, sur ma poitrine: une trace de ses crampons », a-t-il lancé au journal belge La Dernière Heure. « Anderlecht a déjà montré qu’on est à notre place dans cette Ligue des Champions. Milan m’a-t-il déçu? Oui, je pensais qu’il serait plus fort. L’assistance m’a également déçu », a-t-il poursuivi, en observateur avisé et très critique.

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M’Bokani promène une assurance digne de Cristiano Ronaldo et il ne le cache pas. Lorsque le journaliste lui assure qu’il a le niveau Ligue des Champions, le Congolais réplique : « Ça, je le savais déjà. Hélas! je n’ai pas eu d’occasion pour marquer. Il ne m’aurait pas fallu beaucoup pour ouvrir le score. Si j’avais eu l’occasion de Biglia, j’aurais mis le ballon au fond », a-t-il expliqué. Il est donc normal que de grands clubs s’intéressent de nouveau à lui, à l’instar de la Juventus Turin, dont des émissaires étaient présents dans les travées de San Siro pour l’observer.

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« Oui. Et cela me flatte. La Juventus est un beau club qui m’intéresse. Mais il y a aussi d’autres clubs qui me veulent. Si ce sera pour janvier ? Rien n’est décidé. On verra bien. Entre-temps, je me donne à fond pour le Sporting ». Alors, M’Bokani est-il destiné à briller uniquement en Jupiler League ou a-t-il le talent nécessaire pour viser plus haut ? Son échec à Monaco ne plaide pas en sa faveur, mais à sa décharge, le club monégasque ne traversait pas non plus les meilleures heures de son histoire. Y a-t-il un cador européen prêt à retenter l’expérience M’Bokani ?

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