Porto : le montage financier qui rend Brahimi presque invendable

Rennes doit regretter d'avoir vu Yacine Brahimi partir si vite de Bretagne. Transféré en Espagne (Grenade), puis au Portugal, l'international algérien de 25 ans a vu sa cote grimper en flèche sur le marché des transferts. En France, le Paris Saint-Germain lui fait les yeux doux et son entraîneur, Laurent Blanc, ne tarit pas d'éloges sur lui. Mais aujourd'hui, un transfert de l'ancien Rennais est encore loin d'être une réalité. La faute à un montage économique.

Les journaux portugais Record et A Bola affirment en effet qu'après avoir acquis les droits économiques du joueur en échange de 6,5 M€, Porto a revendu 20% de ces droits au fond d’investissement Doyen Sports pour 5 M€. Étonnant puisque, à l'heure actuelle, si les Dragões décidaient de vendre Brahimi, ils ne toucheraient que 20% du montant. Un pourcentage bien insuffisant pour un club habitué à réaliser de juteuses plus-values. Et ce n'est pas tout.

Dans le cadre de cette revente à Doyen Sports, Porto a inclus une clause de rachat activable jusqu'en juin 2017. Mais attention, car le club lusitanien ne pourra racheter qu'un maximum de 55% des droits cédés au fond d'investissement (pour un maximum de 8 M€). Au final, si un tel scénario se produit, Porto ne détiendrait que 75% (les 20% existant + un max de 55%) des droits économiques de Brahimi. Bref, pas de quoi forcer un départ dès cet été. Cependant, une source proche du dossier nous a indiqué que l'entourage du joueur espère que «le bon sens l'emportera sur la logique économique d'un tel montage.» Affaire à suivre.