Tenu en échec à domicile par Leganés (0-0), l'Atlético de Madrid ne fait plus peur à personne. Et Diego Simeone doit faire face à une grande vague de critiques.
Quatrième du classement de Liga, l’Atlético de Madrid compte deux points de retard sur le troisième (Séville), sept sur le FC Barcelone et enfin dix sur le Real Madrid. Autant dire que les Colchoneros ont déjà dit adieu à la lutte pour le titre. Mais ce n’est pas tout. En Coupe du Roi, les hommes de Diego Simeone ont été victimes du nouveau format de la compétition (opposition sur un seul match, plus d’aller-retour) face à la modeste équipe de la Cultural Leonesa (2-1) .
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Un enchaînement de mauvaises nouvelles qui s’est poursuivi hier avec le triste match nul concédé à domicile face au 18e, Leganés (0-0). De quoi mettre Simeone encore plus sous pression, surtout quand on sait que le calendrier de l’Atlético a de quoi faire peur (Real Madrid, Grenade, Valence et 1/8e de finale aller de Ligue des Champions contre Liverpool). Car à l’heure actuelle, tous les signaux laissent penser que la saison des Matelassiers pourrait ne plus avoir d’intérêt au sortir du duel contre les Reds, soit le 11 mars au plus tard.
L'attaque de l'Atlético en berne
«On recherche des joueurs à l'Atlético», titre d'ailleurs Marca aujourd'hui pour illustrer le mal-être des Colchoneros. Des Madrilènes qui semblent vouloir miser en grande partie sur le mercato et l'arrivée d'Edinson Cavani pour retrouver des couleurs. En Liga, les partenaires d'Alvaro Morata n'ont marqué que 22 buts. un total très faible puisque 11 équipe du championnat ont fait mieux. Voilà qui explique pourquoi l'Atlético est disposé à payer au moins 15 M€ pour Cavani alors qu'il n'a qu'à patienter que cinq mois pour le récupérer gratuitement. Mais dans la capitale espagnole, l'arrivée de recrues n'est pas la seule option envisagée pour relancer la machine rojiblanca.
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Pour la première fois depuis longtemps, l'avenir du Cholo Simeone est abordé. Coach de l'Atlético depuis fin 2011, l'Argentin a-t-il fini par épuiser son équipe ? Interrogé sur le visage très pâle de son groupe, Simeone a fait du Simeone : il promet que son équipe va se battre et jure qu'il ne se sent pas plus protégé que tout autre entraîneur. « Je respecte tout le monde. On m’a déjà sifflé quand l’équipe n’était pas bien lors de ma deuxième année ici. Les gens critiquent quand l’équipe ne gagne pas. Je ne pense pas qu’on me pardonne plus de choses qu’à un autre entraîneur. Je dois trouver des solutions. C’est normal qu’il y ait de l’anxiété après trois mauvais résultats consécutifs. Ça arrive à toutes équipes. Je ne peux rien dire aux supporters, il faut privilégier les actes à la parole. » Reste à savoir si ses ouailles en auront la force.
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