Atlético : Jackson Martinez et les plus gros ratés de Simeone !

Par Max Franco Sanchez
3 min.
Atlético Madrid Alessio Cerci @Maxppp

Si l'Atlético est l'une des équipes qui recrute le mieux ces dernières années, le club compte quand même quelques gros ratés à son actif, à commencer par Jackson Martinez, vendu en Chine contre 42 millions d'euros.

Le départ de la star colombienne a fait trembler l'Espagne. Mercredi dernier, Marca faisait le point sur les quelques ratés de l'ère Diego Simeone, avec le Colombien logiquement en tête de liste. Accueilli comme une véritable star sur les rives du Manzanares l’été dernier contre 35 millions d’euros, l’aventure madrilène de Jackson Martinez a vite tourné au vinaigre. Si ses performances à Porto ne sont plus à présenter, jamais il n’a semblé en mesure de les rééditer sous la tunique rojiblanca. Quels que soient les coéquipiers alignés à ses côtés sur le front de l’attaque et quel que soit le dispositif choisi par Diego Simeone, le Colombien n’a pas réussi à s’adapter. C’est probablement le physique qui a fait défaut à l’attaquant des Cafeteros, qui n’a jamais semblé être dans le même rythme que ses coéquipiers. Les exigences du coach argentin étaient donc peut-être trop élevées pour un joueur déjà relativement âgé, à qui on n’a probablement jamais demandé de faire autant d’efforts qu’à l’Atlético. Un échec dont Simeone a d’ailleurs publiquement endossé la responsabilité. Plusieurs journalistes espagnols résumaient la situation de façon plutôt simple : Jackson a vu dans l’Atlético un nouveau paradis et a été attiré par les récents succès du club, mais n’était pas conscient de tout le travail et de tous les sacrifices qui étaient derrière.

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Refrain similaire pour Alessio Cerci, arrivé à Madrid à la fin de l’été 2014. L’Italien sortait d’une saison phénoménale avec le Torino en Serie A, avec 13 buts et 10 passes décisives à son actif, et était devenu l’un des principaux atouts offensifs de la Squadra Azzurra. Capable d’évoluer sur une aile ou en pointe, il n’a jamais trouvé sa place dans le dispositif colchonero, lui qui en plus a un caractère bien plus conflictuel que l’attaquant colombien. Parti en prêt à Milan après six mois, il a également déçu en Lombardie, et est actuellement prêté au Genoa. Il reviendra logiquement à Madrid en fin de saison, mais il est très peu probable qu’il soit conservé. Si l’Atlético a fait une belle plus-value de 7 millions d’euros sur la vente de Jackson Martinez, il est peu probable que les dirigeants madrilènes en fassent autant avec Cerci, recruté pour 16M€, à moins qu’un autre club chinois vienne toquer à la porte. Contrairement aux idées reçues, c’est donc peut-être en attaque que les recrues de l’Atlético ont le plus de mal à s’intégrer. En plus des deux joueurs cités au-dessus, l’exemple de Raul Jimenez, présenté comme l’un des plus gros espoirs mexicains à son arrivée pour la saison 2014/2015, illustre cette théorie. Après une saison décevante, et ce alors qu’il avait tout de même profité d’un temps de jeu conséquent avec un but en 21 apparitions en Liga, il a rejoint Benfica en prêt cet été.

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Le cas Fernando Torres est légèrement différent, puisqu’il a surtout été repêché « pour le symbole » que pour apporter un réel plus, et il a marqué plusieurs buts importants, face au Real Madrid et au FC Barcelone notamment. Cani, valeur sûre de la Liga au niveau du milieu de terrain, a débarqué au Calderon en janvier 2015, fort de ses excellentes saisons avec Zaragoza et Villarreal. Un passage anecdotique de six mois, pendant lequel il n’a jamais pu s’intégrer. Situation similaire pour Guilherme Siqueira, référence sur le côté gauche de la défense à Granada et Benfica, recruté pour remplacer Filipe Luis, parti à Chelsea. Le Brésilien n’a jamais été au niveau attendu. Après le retour de son compatriote cette saison, Siqueira n’a pratiquement pas eu de temps de jeu et est allé tenter sa chance à Valence cet hiver. Comme quoi, être un grand nom ne suffit pas. Les joueurs jeunes en pleine ascension, plus facilement malléables pour Simeone, semblent mieux s'adapter. Des joueurs relativement jeunes comme Antoine Griezmann, José Maria Gimenez ou Yannick Ferreira-Carrasco en sont les meilleures preuves...

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