Atlético Madrid : l'éclatante revanche de Fernando Torres

Par Khaled Karouri
2 min.
Atlético Madrid Fernando José Torres Sanz @Maxppp

Fernando Torres a illuminé la rencontre de Copa del Rey entre le Real Madrid et l'Atlético (2-2). Son doublé a permis aux Colchoneros d'éliminer les Merengues. Oui, El Niño en a peut-être encore sous la semelle.

Il n'y en a que pour lui ce vendredi matin dans la presse espagnole. « Fernando Torres est venu pour ça », s'enflamme As, « Torres élimine le Real Madrid », titre de son côté Mundo Deportivo, tandis que pour Marca « Torres met le feu au Benabéu ». Non, vous ne rêvez pas, El Niño a bel et bien été le héros du huitième de finale retour de Copa del Rey entre le Real Madrid et l'Atlético. Auteur d'un doublé, avec à la clé un but du gauche et un autre du droit, l'ancienne tête de Turc de Chelsea a profité de son entente avec Antoine Griezmann pour mettre au supplice l'arrière-garde merengue.

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Auteur d'un match plein récompensé de la note de 8 par la Rédaction FM, l'attaquant espagnol revit. Revenu dans son club de cœur pour relancer une carrière au point mort, le joueur de 30 ans a peut-être écrit là la toute première page de sa success story. De quoi enthousiasmer son coach Diego Simeone : « Je l’ai connu très jeune. Il était trop jeune pour tout ce qui lui est arrivé. Il a très bien répondu, puis il est parti. Aujourd’hui, il a grandi, c’est maintenant un homme. Je suis très heureux pour lui, et pour les gens venus l’accueillir au Calderon. Quand un joueur important, aimé et respecté fait un match pareil, les gens sont bien plus heureux ».

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Un véritable triomphe, que savoure le principal intéressé : « Je suis très content. Le but précoce nous a permis de jouer le match que nous voulions jouer. Je suis heureux pour la victoire et pour avoir marqué mes deux premiers buts, qui plus est dans un stade où je n’y étais jamais parvenu. (…) Aujourd’hui j’ai été bon à la finition mais c’est grâce à Griezmann. Je suis à 200% ». Remonté à bloc, Fernando Torres arrivera-t-il à remonter le temps et redevenir la terreur des surfaces ? En tout cas, il y est parvenu le temps d'un soir...

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