Ferreira-Carrasco, la sensation de l'Atlético Madrid

Par Max Franco Sanchez
3 min.
Atlético Madrid Yannick Ferreira Carrasco @Maxppp

Auteur d’un excellent match face à Valence dimanche soir, l’ancien Monégasque devient peu à peu l’un des chouchous du Vicente Calderon et de Diego Simeone.

Arrivé dans la capitale espagnole cet été contre 15 millions d’euros, Yannick Ferreira-Carrasco semble avoir lancé sa saison. Alors qu’il semblait « condamné » à un rôle de révulsif, l’ancien joueur de Monaco pourrait bien devenir un élément important du club madrilène. Une chose est sûre, il s’est déjà mis le public colchonero dans la poche. Sorti sous l’ovation de l’antre madrilène hier soir, le Belge est sur un petit nuage. « C’est superbe que le public chante mon nom, je suis très content de mon but et du soutien de tout le monde », confiait le joueur de 22 ans hier après la rencontre.

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Le week-end dernier, YFC avait déjà été décisif, avec le but du 2-0 en toute fin de match chez la Real Sociedad, alors que les Basques étaient proche de l’égalisation. Diego Simeone l’a récompensé en le titularisant en Ligue des Champions, face à Astana mercredi. Le début d’une semaine de rêve pour le natif d’Ixelles, qui avait été l’un des joueurs les plus en vue lors de l’écrasante victoire des Colchoneros contre les Kazakhs (4-0). Marca l’avait d’ailleurs nommé homme du match, pendant que l’autre journal madrilène AS lui avait accordé trois piques, note la plus haute distribuée par le média ibérique. Rebelote hier soir, avec une grosse prestation contre Valence, ponctuée par un superbe but, « qui justifie à lui seul le prix du ticket pour le match », peut-on lire dans les colonnes de Marca aujourd’hui. Une performance qui lui a valu un 8/10 pour le quotidien madrilène, qui en fait donc une nouvelle fois le meilleur joueur de la rencontre aux côtés de Tiago et de Juanfran. Du côté de AS, on lui attribue une nouvelle fois les trois piques. Pas de doute, la presse madrilène est conquise.

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YFC, sur les traces de Griezmann

Et si Yannick Ferreira-Carrasco, qu’on appelle tout simplement Carrasco, plait de l’autre côté des Pyrénées, c’est à cause de son profil atypique. Le Belge est le seul ailier pur de l’effectif, et l’un des rares joueurs capable de faire la différence en un contre un grâce à sa technique et à sa vitesse. Un profil qui a souvent manqué à l’Atlético ces dernières années. C’est la dynamite qui fait éclater les défenses adverses. Il semble avoir mis de côté les défauts qui lui ont valu quelques critiques à l'AS Monaco, comme sa tendance à ne pas lâcher le ballon au bon moment, et il facilite le lien entre le milieu et l’attaque et semble bien s’entendre avec ses attaquants sur le terrain, Antoine Griezmann en tête de liste. Mais YFC ne se contente pas uniquement d’attaquer, loin de là. C'est de toute façon inenvisageable avec Diego Simeone. Hier, il a une nouvelle fois abattu un travail défensif impressionnant, aidant à neutraliser les offensives du côté droit de l’attaque de Valence.

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Pourtant, son intégration n’a pas été évidente, un peu à l’image de celle d’Antoine Griezmann la saison dernière, qui avait mis plusieurs semaines avant d’entrer dans le bain. Une situation habituelle lorsqu’un joueur arrive à l’Atlético, Jackson Martinez et Luciano Vietto, les deux stars du mercato estival, en sont la preuve. Le niveau d'exigence physique est tel que les joueurs mettent du temps à rentrer dans la dynamique du groupe. Mais une chose est sûre, Simeone compte sur lui et en a fait son protégé, mettant régulièrement en avant le talent du Belge et ses efforts à l’entraînement. « Le travail porte ses fruits », a résumé hier l’Argentin en conférence de presse. Ferreira-Carrasco avait d’ailleurs avoué que la présence du Cholo sur le banc madrilène avait clairement joué dans sa décision de rejoindre l’Atlético. L’avenir s’annonce radieux pour le joueur des Diables Rouges, qui peut désormais prétendre à une place de titulaire régulier à l’Atlético. C’est en tout cas son objectif à en croire ses propos hier dans l'après-match.

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